Jeudi 10 janvier
Le bus part avec 45 mn de retard, la routine quoi ... !!! Mais ce qui me parait le plus étrange c'est qu'avant de monter dedans on vous prend en vidéo. Il parait que c'est en cas d'accident. C'est rassurant de le savoir car il est sûr que si vous faites une chute de 300 ou 400 m dans le vide , il est préférable d'avoir la photo du "pékin" pour le reconstituer.. C'est vrai que je me verrais mal avec la machoire de mon voisin ou le nez de mon autre voisine. Mais enfin tout se passe bien même si le chauffeur avait parfois une conduite un tantinet nerveuse.
Le temps n'est pas terrible sur Arequipa il y des nuages, mais la température est douce. Ici la circulation est une vrai cacophonie, dans les rues les voitures se croisent et aux carrefours les plus audacieux passent, et les klaxons s'en donnent à coeur joie..
Je suis allé visiter le couvent de Santa Catalina, c'est une ville dans la ville. Je dois dire que je m'y suis même perdu dans les dédales de ses rues. Heureusement que deux gentilles "soeurs" m'ont aidées ça retrouver mon chemon.. Dieu était avec moi ce jour là.
Je ne sais pas trop par quoi commencer tellement il y a de choses à faire. Hier en attendant le bus jai été accosté par une femme qui veut faire un mariage blanc.( elle voulait me donner 2500 €) Je lui ai répndu que mon Président N.S (il faut bien qu'il me serve) était contre ces mariages blancs, mais elle insistait visiblement beaucoup. Ce que peut faire parfois le désespoir des gens qui ont du mal à s'en sortir, et surtout à sortir de leur pays. Mais bon ce n'est pas mon problème.
Vendredi 11 janvier
Comme ce matin je n'ai pas grand chose de prévu je vais á Cayma petit village situé à 3 km d'Aréquipa, puis á Yanahura qui se trouve à côté. En revenant sur Arequipa je suis tombé sur un manifestation sur la Plaza des Aemas et une contre manifestation. Les un était pour le Président Alan Garcia et contre le gouverneur et les autres pour le gouverneur ( qui disons le entre nous est un fieffé s....) Ça a failli dégenérer mais le commandant des forces de police à réussi à calmer les deux parties. Il est vrai qu'il y avait beaucoup de toutisies sur la place et ça aurait pu mal tourné.
Je crois que je me suis décidé à partir demain pour Chivay( prononcé Tchivaî) un petit village tout proche du cañon de Colca.
Samedi 12 Janvier
Le bus traverse la pampa ou l'altiplano. Nous montons peu á peu pour arriver au Paso ( col) de Patapampa qui se situe á prés de 4800 m. D'ailleurs dans le bus tout est devenu calme. Les gens sont plus ou moins en etat de sommeil, et moi j'ai de la peine á ouvrir l'oeil, j'ai meme un leger mal de tete, le soroche, ou le mal des montagnes. Mais nous descendons vite dans la vallee et la ca va mieux. Nous arrivons au village de Chivay qui se trouve a 3633 m d'altitude.
Dimanche 13 Janvier
Je me léve á 3 heures du matin pour aller á la Croix du Condor un mirador ou l'on voit le cañon de Colca. Le bus part comme d'habitude avec du retard et á 6 heures nous sommes arrivés. La plupart des gens restent aux alentours. Un Péruvien nommé Roberto me demande si je veux venir avec lui. C'est Dimanche et c'est son jour de repos et il adore marcher. Le cañon est envahie par les nuages que nous surplombons alors que le río Colca se trouve 1500 m plus bas. C'est bien dommage mais la vue quand mëme est magnifique. Nous décidons de marcher le long du cañon pendant au moins trois heures. Nous traversons des champs de maïs, de blé, de pomme de terre, de feves...etc...et nous nous retrouvons sur la route du retour vers Chivay. Il est midi lorsque j'arrive á l'hotel. Mon pantalon est plein de boue, je suis vraiment sale il faut que je me change. Je laisse les affaires sales á l'hotel pour qu'il me les lave et je prends une douche bien chaude, car ici c'est l'été mais á cette altitude il fait quand meme frais, et froid la nuit. Il a plu toute l'aprés midi. Durant l'hiver ( notre été) le village est noir de monde (touristes) alors que lá...rien c'est presque le désert. Je vais rester une journée de plus car j'ai trouvé une grande ballade á faire ( au moins 6 á 7 H)...s'il ne pleut pas trop.
Lundi 14 Janvier
Dès 8 heures je suis sur la route de Coporaqué. Hier il a plu une grande partie de l'après midi, c'est pour cela que j'ai décidé de partir plus tôt. Sur la route, ou plutôt la piste large pour laisser passer un camion, personne... Je rencontre un paysan qui va vers un autre village, nous bavardons un peu et puis encore tout seul. J'arrive à Coporaqué après 2 heures de marche tranquille prenant ça et la des photos. Après être resté une bonne demi heure dans le village, je reprends la route pour Yanqué un autre village pas trop loin. Voulant prendre un raccourci je descends vers les champs en terrasse afin de trouver un pont pour traverser le río Colca. Après plus d'une demi heure de marche j'avise un paysan qui me dit qu'il n'y a pas de pont et qu'il faut remonter sur la "route" et continuer jusqu'au bout, et là je trouverais un pont. Mais la montée est dure il y a près de 250 m de dénivelé, mais les monter alors que 1) on n'a pas l'habitude et 2) que je suis à près de 3600m. La montée est dure et là je rencontre alors que je me reposais une paysanne qui avait envie de faire la causette. Elle me dit qu'elle descend tous les jours en bas donner à manger à sa vache et son veau. Je lui dit qu'elle doit avoir l'habitude étant du lieu. Mais non me dit elle la montée est toujours difficile. Aprés un quart d'heure elle repart et moi enfin j'arrive sur la piste. Le pont est à 30mn de là, et Yanqué tout de suite après. Il est midi juste quand j'arrive sur la place et c'est á ce moment que le tonnerre se met à gronder dans la montagne. Moi qui voulais revenir à pied (environ 10 Km) j'hésite et je fais bien. Je prends un collectivo genre Toyota 10 places. Enfin nous nous retrouvons à 19 plus les paquets volumineux que transportent les gens. En cours de route alors que le véhicule est plein le chauffeur s'arrête pour prendre quequ'un ( on ne laisse pas quequ'un sur la route !!!!). Heureusement que le trajet est court. J'arrive à Chivay et l'orage arrive juste lorsque je suis dans ma chambre. Il va pleuvoir certainement toute l'après midi et peut-être la soirée. En tout cas pluie ou pas demain je pars pour Cabanacondé dernier village du cañon de Colca.
Mardi 15 janvier
Je pars pour Cabanacondé, le dernier village dans la cañon de Colca. Le paysage pour y aller est superbe, mais je ne peux meme pas prendre uine photo, la route étant tres mauvaise, je suis secoué comme un cocotier. A Cabanacondé je vais voir le mirador qui domine le cañon et la riviere Colca qui se trouve en bas a l'air d'n fil. Il est vrai que l'on domine ce cañon de 1280 m.
Mercredi 16 Janvier
Je pars de bonne heure pour faire la descente jusqu'au fond. Le chemin n'est pas tres facile mais j'y arrive au bout d'une 1h45 mn. Je reste en bas une bonne heure et demie. Je prends même mon petit déjeuner, et puis c'est la remontée, et la ce n'est plus du tout la même chose. Si au début la montée s'avère pas trop difficile plus on prend de l'altitude plus ça devient difficile. En bas je suis à 2000 m et en haut on se trouve à 3287 m. Les derniers 100 m ont été durs. Il y a quelques personnes qui le font à part les autochtones qui eux le font souvent. Pendant la saison des pluies il faut partir tôt le matin et revenir vers 14 h - 15 h, car après ça peut être le déluge. J'ai apppris aussi qu'un israelien avait trouvé la mort en novembre dans le cañon et que son corps n'a été retrouvé que début janvier: Il a été déstabilisé par le vent et il est tombé dans le précipice, c'est du moins ce qu'à conclu l'enquête.
Jeudi 17 janvier
Je suis avec un espagol et un américain et on décide de descendre le cañon par un autre chemin. Je ne le fais qu'au 3/4 car je dois préparer mes affaires car je pars ce soir pour Aréquipa, puis Puno. Bien m'en a pris car vers 17 h un orage d'une violence inouï est tombé sur le village de Cabanacondé inondant des maisons.
Vendredi 18 Janvier
Apres 11 h de bus me voila à Puno sur les bords du Lac Titicaca. Bien que fatigué je suis allé voir les chulpas de Sillustani.
