D'autres photos du Pérou et dans l'album de Bolivie aussi quelques unes. Je mettrais quelques photos de Quito (Équqteur) plus tard.
Lundi 10 et Mardi 11 mars
Je quitte la chaleur de Trujillo et Je pars donc pour Cajamarca, une ville située dans le centre de la Cordillère à 3100 m d'altitude. Ici peu de tourisme, et il fait assez froid surtout la nuit. En général les chambres ne sont jamais chauffées et il peut faire moins de 10º C à l'intérieur, et même si l'eau de la douche est chaude ( ce qui est souvent le cas ) il faut vite se sécher et s'habiller.
Malgré celà c'est une ville qui me plait.
Mercredi 12 mars
Je redescends presque au bord de la mer à Piura. Ici par contre la température dans la journée peut atteindre les 35 ºC. Il y a une place ombragée avec beaucoup de bancs, et dès le matin de bonne heure pas mal de gens viennent prendre le frais ( si j'ose dire).
Je reste quelques jours et de là je pars pour la frontière équatorienne. Le bus qui pars donc de Piura passe à Sullana une bourgade sans intérêt et après queques km nous sommes arretés par la police fédérale ( antidrogue) et dans noyte bus il y avait un Colombien qui après avoir été fouillé est suceptible de transporter de la pasta qui doit être raffinée en Colombie. Notre bus fait donc retour à Sullana au poste de police. Effectivement ce jeune homme ( il a à peine 20 ans) transportait de la cocaïne dans des batteries de voitures. Au total il y en avait pour 14 kilos. Le problème c'est que nous les autres touristes ne pouvions partir malgré la fouille que nous avons eu et qui n'a rien donné. Nous sommes restés près de 5 heures bloqués dans le bus. Puis la police a effectué un procès verbal que nous devions signé mentionnant que nous n'avions rien et également nous devions donner nos empreintes digitales. Il y avait un couple d'allemands et d'américains, en plus de Péruviens qui ont signés. Moi j'ai refusé de signer ce que me tendait le policier arguant de fait que n'étant coupable de rien, je n'avais pas à me soumettre à cette règle. Il a été chercher la juge qui a aussi insister pour que je signe et donne mes empreintes digitales. Toujours refus poli de ma part. Comme il y avait des journalistes et que l'affaire commencait à devenir vraiment comique, la juge dit au policier " s'il ne veut pas signer eh bien on se passera de sa signature". Beaucoup de péruviens qui eux ont signés et pour cause sont venus me voir pour me féliciter de ma détermination, mais eux étaient pratiquement obligés de signer.
Ceci fait qu'au lieu de passer la frontère vers 14 h nous l'avons passé vers 20h30. Nous sommes arrivés à Loja vers 23 h.
Le lendemain j'ai reçu mon billet d'avion par Internet. Je suis resté à peine deux jours à Quito et 1 jours à Otavalo.
puis le 20 mars jre suis parti vers Mexico via Guyaquil, San Jose ( Costa Rica) et je suis arrivçe vers 23 h à l'aéroport de Mexico.
Je vais mettre quelques photos, mais j'en mettrais d'autres plus tard.
Jeudi 28 Février
J'ai quitté Cotahuasi avec regret et apres 12 h de voyage je me retrouve á nouveau á Arequipa: Heureusement que j'ai une correspondance pour Pisco dans 3 h. Cette fois ci je change complétemt de climat. Sur les bords du Paifique, pas de pluie et durtout une chaleur accablante. Enfin je pense m'y habituer du moins pendant quelques jours. J'arrivr á Pisco aprés 14 h de route . Il fait nuit lorsque j'arrive au carrefour de la Panamericaine, car peu de bus rentre á Pisco. Au total j'ai du faire au moins 25 h de route.
Vendredi 29 Fevrier
Dröle d'impression lorsque le lendemain je fais un peu le tour de la ville. On a l'impression que la guerre est passée par la. Au moins une maison sur trois a été démolie par le tremblement de terre du 15 aout dernier et beauoup d'autres ont été abandonnées risquant de s'effondrer. Plus de 600 morts et des milliers de bléssés. Dans le centre ville les gravats de terre et de briques ont été enlevés il n'en est pas de toujours de mëme a la périphérie. Beaucoup de personnes vivent dans des camps de toile, ou bien dans des petites baraques de fortune, en bois, feuilles de palmier...etc...
C'est ici que j'ai appris la mort de ma mere qui est décédée le 27 Février.
Samedi 1 Mars
De Paracas je vais aux iles Ballestas, voir les phoques pingouins, et beuacoup de volatiles. Il y en a des centaines de milliers. Et c'est ici que l'on ramasse le guano, ( fiente d'oiseau tres riche en phosphore et tres utile comme engrais et assez cher) une fois tous les 4 ans . Nous passons devant le candélabre, un immense dessin sur la montagne ( long de plus de 160 m) fait pour etre vu de la mer.
Dimanche 2 Mars
Je retourne a Paracas, c'est la plage la plus proche de Pisco (elle est situé a 22 km de la ville) et le dimanche les Péruviens y vont en famille pour profiter du week-end et surtoutque le rentrée des classes est pour lundi. Finies les grandes vscsmces !!! Je me rend compte que je n'ai meme pes mis les pieds dans l'eau, et je ne ne sais si elle est froideou chaude. Mais ici la température peut atteindre les 35 degrés et pour mnoi c'est trop. Demain je repars pour les montagnes et ma prochaine étape sera Huaraz. Mais il faut que je passe par Lima.
Lundi 3 mars
Je quitte Pisco, il y fait trop chaud. Je pars pour Lima qui est à quelques heures d'ici. Là j'ai de la chance, un bus part pour Huaraz dans 2 heures, et j'arrive au petit matin. Huaraz n'est pas terrible comme ville mais c'est le point de départ d'au moins une centaine de trks dans la Cordillière blanche. Il est vrai que cette ville a été complètement rasée en 1970 à la suite d'un tremblement de terre. Il y eut dans toute la vallée au moins 80 000 morts et la ville de Yungay a été engloutie sous des mètres de boues .
Il fait frais et la nuit c'est mieux pour dormir.
Mercredi 5 Mars
Journée culturelle. Visite des ruines de la civilisation Chavin à Huantar ( 13 ième siècle Avant J.C - 2 ième siècle après JC).
Il faut que je me renseigne sur les billets d'avion de Quito à Mexico ( en espérant que la Colombie et l'Equateur ne se tapent pas dessus) On verra bien . Il faut que je sois à Quito dans une bonne quinzaine.
Jeudi 6 Mars
Yungay. La ville martyre. Le dimanche 31 mai 1970 à 15h25 un tremblement de terre détruit Huaraz à 90 %. Au même moment à Yungay à 20 km de là un bloc de glacier du Huascaran se détache de la montagne et en frottant avec la paroi se transforme en eau et dévale la pente à plus de 350 km/h. En trois mn yungay est engloutie avec ses 20 000 habitants sous 4 mètres de boue. Seul 92 rescapés qui se trouvaient au cimetière ( qui est surélevé par rapport à la ville) en réchapèrent. ainsi que 257 enfants que la municipalité avaient envoyés vers le stade qui est assez éloigné, pour une représentation d'un cirque. Tous ont perdus leurs familles et la plupart ont été adoptés par des familles nord-américaines et européènes. Aujourd'hui le lieu est devenu "campo Santo", lieu saint. La ville a été reconstruite non loin de là,un endroit protégé en cas de nouvelles cassures du glacier.
Vendredi 7 mars
Je quitte Huaraz pour Trujillo mais en passant par Chimbote, et pour cela je dois passer par le cañon del Pato. Une route à flanc de montagne très étroite et dangereuse. Pendant plusieurs heures du moins surtout la première on s'accroche au siège et on se demande ce qu'on fait là et si ce n'est pas notre dernière heure. Je suis content d'avoir fait ce trajet mais pour rien au monde je ne le referais. Il vaut largement celui de la route de la mort en Bolivie. Enfin de Chimbote je prends la correspondance pour Trujillo où j'arrive dans la nuit. Comme je pense rester 2à 3 nuits je négocie le prix de l'hotel ( j'obtiens un rabais de 20 %). Je me promène un peu au centre ville. Quelle douceur par rapport à Huaraz, et puis une belle ville avec beaucou de batiments coloniaux.
Samedi 8 Mars
Huanchaco est à 11 km de la ville et c'est la plages des habitants de Trujillo, et la mer est belle. Je n'ai jamis mis les pieds dans l'eau ni d'ailleurs au lac Titikaka, je viens de m'en rendre compte. Je n'aime pas trop me baigner, c'est ainsi, par contre faire de longues ballades sur la plage déserte ça oui !
Dimanche 9 mars
Visite de la Cité des rois Chimus de Chan-Chan. Je crois que c'est la dernière viste de ruines que je fais. J'en ai vu pas mal et j'en ai un peu marre. Je suis assez crevé. En effet je passe du froid à la chaleur tropicale, du niveau de la mer à 3000-4000 m voire plus et c'est assez fatigant. Je pense que je vais revenir sur Mexico vers le 20 ou le 25 mars. Demain je pars pour Cajamarca pour deux jours ou 3. Ensuite je redescends sur la côte avant de monter sur l'Equateur.
Lundi 18 Février
Je prends le bus pour la frontière Péruvienne et quelques heures après je me retrouve à Puno. Le soir même je prends le bus pour Arequipa .
Mardi 19 Février
J'arrive à Arequipa vers 4h30 du matin, et je prends un billet pour Cotahuasi : Ce bus part vers 16h30 pour une durée de 12 h. Je pense que lorsque je vais arriver je serais fatigué après deux nuits passées dans un bus, surtout qu'ils ne sont pas très confortables, même si c'est mieux qu'en Bolivie. La route est assez pénible et après deux heures de bus nous sommes arrêtés sur la route par les agriculteurs. Des manifestations un peu partout, (Cusco car le gouvernement veut donner en concession au privé le Macchu Piccu, Arequipa des centaines sinon des milliers de professeurs licenciés, des manifestations contre la hausse des prix et le gel des salaires...enfin ici ça va plutôt mal. D'ailleurs il y a eu au moins trois ou quatre morts lors de toute ces manifs, d'ailleurs l'état d'urgence a été proclamé dans trois provinces). Après plus de trois heures d'attente nous repartons pour Cotahuasi. Il fait assez froid dans le bus, il fait nuit mais par la fenêtre à la lueur des phares je vois de la neige sur le bord de la route. Nous devons être à plus de 4000 m. Au loin je crois percevoir un lac, ce n'est qu'une mer de brouillard qui couvre toute la vallée. Nous descendons et vers 4h30- 5h du mat nous sommes enfin arrivés. Je suis out
Mercredi 20 Février
Je reste dans le village qui est assez sympathique, pas trés grand (environ 2500 habitants). Pas de touristes étrangers. Je dois être le seul dans cette région . Je dois dire que l'accès à ce village est assez difficile et d'Arérquipa on ne peut le faire en une seule journée contrairement au cañon de Colca. D'ailleurs les gens d'ici disent que ce cañon est le plus profond du monde (3535 m), celui de Colca 15 m de moins et celui du Colorado atteint à peine les 1400 m. Mais il est plus impressionnant car désertique contrairement aux cañons péruviens ou il y a des villages au fond.
Vendredi 22 Février
Je vais voir un village ( Mungi) à 5 h (A-R) de Cotahuasi.
Samedi 23 Février
Je vais voir les cataractes de Sipia à 4 de marche du village, mais je reviens avec le seul bus de la journée. Il semble qu'il y a eu desd éboulements sur la route d'Aréquipa et que je risque d'être bloqué quelques jours. C'est pas grave puisque je reste jusqu'à la fin du mois ici, car je me plais bien, si ce n'est le temps ( pluvieux, parfois orageux)
Dimanche 24 Février
Pampamarca, c'est un petit village situé à une douzaine de km de Cotahuasi et de là on peut voir les chutes de Uskuni, mais malheureusement il y avait du brouillard. Je n'ai rien vu mais je pouvais entendre le bruit fracassant des chutes.Sur la route en descendant le brouillard s'est un peu dissipé et j'ai pu distinguer la route que je n'avais pu voir à l'aller. Précipices impressionnants, il faut dire que ce village se trouve à environ 3900 m alors que Catohuasi se trouve à peine à 2800 m. Mais je drois que je n'y retournerais pas.
Lundi 25 Février
Je vais prendre mon billet de bus pour Arequipa et oh surprise pas de place avant mercredi, Tant pis je resterais deux jours de plus. Je vais dans deux autres petits villages Alca et Temopampa. A cette occasion je rencontre deux francaises qui sont dans ce dernier village comme volontaires dans l'éducation. A part elles il n'y a personne d'autre comme étranger dans le coin et c'est pas plus mal.Les gens ici sont adorables. Ils vous indiquent le chemin quand vous êtes perdus ou ils vous offrent des fruits, Figues ( il y a des figuiers partout) pommes, tunas, pêches...Ça me sera dur de quitter ce coin, mais il faut continuer.
Mardi 26 février
Pour mon dernier jour je vais vers la campagne la plus profonde, mais je rencontre toujours des gens. Ici il n'y a pas des moyens de transport partout et c'est encore l'âne qui transporte toutes les marchandises d'un village à un autre. Il n'y a pas de mendicité comme dans les villes, les gens ont de quoi manger et toutes les terres arables sont cultivés. Parfois ils vous demandent une bière qu'on achète dans une épicerie.
Demain je pars à 15h pour Arequipa et de là pour Pisco.
Au fait à la télévision péruvienne( je l'ai dans ma chambre) j'ai vu ce qui s'est passé au salon de l'agriculture avec Sarkosy et un quidam. La télé l'a montré en disant " sans commentaire". Pas très bien vu le sarko ici....!!!
Samedi 9 Février et Dimanche10 Février
Je reste encore deux jours à Ollantaytambo: je vais de plus en plus loin dans mes ballades, vers des villages perdus. Les gens sont super gentils, soit ils m'offrent à manger des "choclos" , épis de maïs bouillis avec du fromage ( c'est délicieux) ou bien ils m'invitent à boire de la "chicha" bière de maïs qu'ils fabriquent eux-mêmes. Après plusieurs verres de Chicha les langues se délient un peu et je me suis rendu compte comme il y a 27 ans que la conquête espagnole laisse encore des traces. Ils pensent toujours à cette époque ou le peuple Inca avait développé une grande civilisation.Le paradis perdu ... quoi !!!.Je pense qu'ils ont raison même si les Incas n'étaient pas des tendres non plus avec leurs ennemis, mais c'était entre eux.
La pluie a cessé depuis quelques mais le temps est toujours nuageux avec de bonnes apparitions du soleil, et surtout il fait frais et c'est idéal pour marcher. Je voyage aussi avec des uruguayens depuis quelques jours. Ici c'est assez tranquille et il ne risque pas de vous arriver grand chose à part se perdre dans tous les chemins où vous passez, mais vous trouverez toujours quelqu'un pour vous renseigner...s'il parle espagnol car parfois il vaut mieux connaître le quechua. J'ai d'ailleurs un petit livre avec pas mal de phrases et de mots dans cette langue que j'essaie d'apprendre.
Lundi 11 Février au Lundi 18 Février
Je suis parti pour la Bolivie à Copacabana eactement parceque mon titre de séjour au Pérou tire à sa fin.La ville en elle-même n'est pas terrible mais elle se situe aussi au bord du lac Titikaka côté bolivien, et elle est plus sympathique que la ville de Puno au Pérou. Donc je décide d'y rester une petite semaine histoire de monter vers le sanctuaire qui domine la ville et aussi visiter l'île du Soleil ( celle de la lune a moins d'intérêt ). D'ailleurs cette île qui se situe à une heure et demi de bateau de Copacabana, je vais y aller deux fois, car on peut la traverser dans toute sa longueur en trois heures de marche. Et comme il ya deux chemins pour cette traversée...Un, qui domine toute l'île et l'on peut voir les deux côtés du lac et l'autre sur la côté est plus vivante car on traverse pas mal de villages. J'avais décidé au départ d'aller à La Paz mais je pense que j'irais la prochaine fois. Puis aussi avec un américain qui vit au Japon et sa femme japonaise nous marchons un peu autour d'une partie lac pendant des heures. Lorsque je me rends sur le site Internet du Ministère des Affaires étrangères francais, il ne faut pratiquement pas ou presque voyager en Amérique du Sud à cause de toutes sortes de dangers. Bien sûr ça peut arriver comme dans n'importe quel pays mais ici je me sens en sécuité..enfin touchons du bois. Ce soir je reprends le bus pour Arequipa ( je suis á Puno) et je vais essayer d'aller au cañon de Cotahuasi à 12 h de bus de celle-çi. Mais on m'a dit qu'il n'y avait pas d'hôtel dans ce village et comme il n'y a qu'un bus tous les deux jours...j'hésite. Mais je crois que je vais tout de même y aller.
Dimanche 27 janvier
Le marché de Chinchero est toujours coloré, et comme c'est dimanche le nombre de cars de touristes qui stqtionnent sur la place est assez impressionant. Mais 1 heure apres il ne reste que que qulques personnes comme moi qui avions pris les bus locaux. Non seulement on voit le marché artisanal mais aussi celui du troc qui est relégué á un bout de la place. On s'échange du maïs contre des pommes de terre ou des feuilles de coca...ou bien autre chose. Je reste ainsi quelques heures sur ce marché avant de rejoindre Cusco.
Lundi 28 Janvier
Je fais la derniere visite des villages de la val{ee sacrée. Le village d'Ollantaytambo. C'est un village construit sur les ruines 'un ancien village inca et c'est pour cela qu'il a gardé le même plan, rue étroites avec évacuation des eaux sur le côté. Le village est vraiment superbe et je me demande si je ne vais pas y rester quelques jours. Les ruines de la forteresse qui domine le village sont assez impressionantes, vu la taille des peirres, on se demande comment ils ( les inacas) ont fait pour les amener sur le versant de la montagne. Et aussi il y a une gare et le train passe par ici pour aller au Macchu Picchu. Mais je sais qu'il y a un autre moyen, un peu plus compliqué mais beaucoup moins onéreux.
Mardi 29 Janvier
C'est décidé je pars ce soir d'abord à Santa Maria ou je vais arriver vers 3-4 h du matin et de là je dois prendre un minibus pour Santa Teresa et puis là de il faut que je marche à pied pendant 1h30 avant d'arriver à Aguascalientes je ne sais si le chemin est indiqué, je verrais sur place, car je pense que beaucoup de Péruviens font ce trajet, car pour aller auMacchu Picchu il vous en coûte avec le train et l'entrée du site au bas mot 175 $ américains, alors que moi cela va me couter au plus 30 $. Je pense que la difference est trop énorme et puis je ne serais pas avec le gros des touristes car une fois à Aguascalientes je peux monter( à pied ça demande 1H) jusqu'au site qui ouvre à 6 h du mat alors que les premiers touristes prenant le train ne sont là que vers 10h. mais ce matin je suis aller à Puca Pucara et Tambo Machay 2 petits sites non loin de Cusco. Puis avant de partir je vais aller visiter l'ëglise de la Compagnie qui est un pur chef d'oeuvre.
En attendant sur la place je me suis mis à lire mon guide sur la région, et je suis interpellé par une femme qui voit que je lis le francais et nous entamons la conversation. Elle me dit qu'elle vit à Cusco depuis 20 ans suite à l'assassinat de toute sa famille aux alentours d'Ayacucho (28 membres : son père sa mère, ses onze frères et soeurs, les maris et épouses de ses frères et soeurs, ses grands parents, oncles et tantes) par le Sentier Lumineux. Elle se trouve être la seule rescapée car elle était à son travail au moment de la tuerie .Tout ça parcequ'ils refusaient de rentrer dans les rangs du Sendero Luminoso. Le lendemain elle a été voir dans le lieu ou il y eut le drame et m'a raconté qu'elle avait vu entre autre , sa mère, la tête et les mains coupées. Ceci s'est passé le 30 janvier 1989, et demain cela va faire 19ans, et elle me racontait cette horreur les larmes aux yeux, car me disait elle, chaque 30 janvier est un cauchemar plus douloureux, car elle ne peux pas oublier. Aujourd'hui elle travaille dans un jardin d'enfants et, est aussi artiste peintre.
Mercredi 30 Janvier
Nous roulons depuis 8 h du soir la veille et la pluie ne cesse de tomber. La route est asphaltée mais nous montons rapidement. Je ne vois rien parceque c'est tôt le matin (1h), mais on devine le précipice à la lumière des voitures au fond dans la vallée. La pluie est si forte qu'elle cause des éboulements sur la route. Nous sommes ainsi bloqués durant des heures, les chauffeurs déblayant les pierres qui encombrent la chaussée à la lueur des phares. Enfin Nous arrivons à Sta Maria, une heure d'attente et nous partons pour Sta Teresa. Las au bout d'une demi heure obligés de rebrousser chemin la route ou plutôt la piste est impratiquable. Il faut alors prendre la piste de la montagne plus dangereuse, plus longue mais pratiquable. 2h30 après nous arrivons à StaTeresa,et 20mn après un autre microbus nous amène près d'une centrale électrique. Rt de là il y a deux heures de marche en suivant la voie ferrée pour arrivée à Aguascalientes terminus de notre périple et porte ouverte sur le Macchu Picchu.
Jeudi 31Janvier
Je suis un des premier à rentrer sur le site. Bien que je l'ai vu à plusieurs reprises c'est à chaque fois le même émerveillement . Je fais le tour de tout le site et puis je gravis le Huayna Picchu petite montagne en face te. Ça grimpe et ceux qui ont le vertige redescendront avant d'arriver au sommet, car le vide est tout proche. Il fait du brouillard mais après une heure d'attente, il se déchire et nous avons de là haut une vue fantastique. Il faut monter sur le Huayna assez tôt, car pas plus de 400 personnes par jour peuvent le grimper. D'ailleurs tout le site risque de se détériorer vu le nombre de touristes qui le visitent. Mais comme ça fait une belle rentrée d'argent (30 € par personne l'entrée) j'ai l'impression qu'il s'en fiche un peu. Je reste 5h30 sur le Macchu puis je retourne à Aguascalientes par la route (1 h de marche)
Samedi 2 Février
Je pars tôt pour Ollantaytambo et j'y arrive vers 11h30 du matin
Dimanche 3 février au Vendredi 8 Février
Je reste quelques jours dans ce village plutôt calme. Certes dans la journée le flot de touriste ne tarit pas mais lorsque arrive le soir le calme revient. C'est le seul village qui a gardé l'alignement des rues de l'époque inca. Dans la journée je fais des ballades dans les environs dans des petits villages perdus. Il m'arrive même de marcher plusieurs heures au dessus de la vallée sans jamais rencontrer quelqu'un. De temps en temps au détour d'un chemin je rencondre quelques paysans qui partent travailler dans leur champs. Et là c'est le calmeet le silence. Le paysage est colorée par les champs de maïs, de pommes de terre et leurs fleurs blanches et mauves ( il y a plusieurs dizaines de variétés de pomme de terre et Parmentier l'a ramené d'ici), les fleurs jaunes des fèves et le vert tendre des champs d'orge. Il m'arrive même de marcher pendant plus de 8 h, et ainsi je visite des villages ou peu ou pas de touristes viennent. Il y a aussi des salines ( il y en a plus de 4000 dit-on) qui fonctionnent encore et qui fonctionnaient bien avant l'arrivée des Incas.
Pour le moment je ne peux mettre de photos ! Mais ça viendra.
Samedi 19 Janvier
Je ne reconnais pas la ville de Puno depuis que je m'y suis rendu il y a 27 ans de cela. Elle a grandi jusque sur les flancs de la montagne. Gemain je pars pour deux jours sur l'île d'Amantani et de Taquilé.
Dimanche 20 janvier
Nous nous rendons sur l'île des Uros ( une race éteinte depuis plus de 50 ans). Il s'agit d'îles flottantes faites avec les roseaux et la racine des ses roseaux que l'on nomme Totora. La dernière fois que j'y suis allé c'était il y a plus de 30 ans, et il n'y avait que deux îles, aujourd'hui il y en a une vingtaine. Le tourisme est passé par là. Comme cette île est flottante si des familles ne s'entendent pas...l'île est déplacé un peu plus loin avec un bateau. Au bout d'une heure on repart pour Amantani île situé a plus de 3 h de Puno. Avant je vais vous parler de ce lac en chiffres. Situé à 3820 m d'altitude, il a une superficie de 8600 Km2, une profondeur maximale de 280 m et la température de l'eau est d'environ 9º C. Un peu plus de la moitié et au Pérou et l'autre en Bolivie. Son nom vient du quechua Titi veut dire "puma· et Kaka "rocher ".??? . Donc nous arrivons à Amantani une des 2 iles du Pérou sur le lac. Nous dormons chez l'habitant et les conditions sont rudimentaires, mais ce n'est que pour une nuit. Il fait froid et l'orage gronde. Il pleuvra pratiquement une grande partie de la nuit.
Lundi 21 Janvier
Nous nous rendons sur l'île de Taquilé qui se trouve à peine à une heure d'Amantani. Une île ou les autochtones ont leur coutumes et surtout celles des anciennes traditions sont respectés. Il n'y a pas de police, les litiges se règlent à l'intérieur de la communauté. Il n'y a pas de chiens cela voudrait dire qu'il y a quelque chose à protéger, et il n'y a pas de vol ( la peine peut aller jusqu'à l'exclusion de la communauté). Ils vivent de l'agriculture et du tourisme. Il y a des chamanes, et un médecin est là depuis peu surtout pour guérir les touristes malades de l'altitude..etc...Vers 13 h départ de notre petit bateau de 20 places, et 3 h plus tard nous arrivons à Puno ou la pluie nous attend. je viens de lire sur la journal qu'un bus a été agressé non loin de Puno et qu'il y a eu 3 morts, et des blessés. Il parait que ça arrive dans le coin. Pour ma part je prends le bus demain pour Cuzco. Ce genre d'agression se fait sur les lignes locales, et moins sur les lignes interprovinciales. D'ailleurs il y a quelques jours un bus a eu un accident et il y a eu 6 morts et de nombreux blessés...eh bien figurerz-vous que des gens sont venus les détrousser au lieu de leur porter secours. De toute façon Inch Allah....
Mardi 22 janvier
Je pars pour Cusco (ou Cuzco). Nous sommes dans l'altiplano entre 3400 et 3800 m et de chaque côté des montagnes. Au bout de 6h30 de voyage nous voilà à Cusco ou je pense rester un bonne dizaine de jours.
Mercredi 23 Janvier
Je fais le tour de la ville ou du moins du grand centre ville, mais comme à Puno le premier jour je ne fais pas trop de marche bien que je commence à m'habituer à l'altitude. Cela ne sert à rien de se presser.
Jeudi 24 janvier
La montée vers Sacsayhuaman n'est pas trop difficile, mais un tout petit peu fatigant. Aujourd'hui il y a eu des manifestations contre le gouvernement local qui veut faire du Centre de Cusco un lieu uniquement touristique, et virer tout les gens qui y vivent.. On voit ça aussi chez nous. D'ailleurs même dans la cathédrale il faut payer l'entrée, sauf pour ceux qui vont à la messe et pour une fois j'en fais partie. J'écoute d'une oreille distraite le sermon un peu neu neu du prêtre, mais mes yeux sont tournés vers les murs de, et de chaque côté, de magnifiques tableaux. Par contre pour l'ëglise de la Compagnie ( celles des Jésuites) je ne pourrais faire autrement que de payer.
Vendredi 25 Janvier
De bon matin je pars pour Chincheros un village situé à 37 km de Cusco.Il y a une superbe église, une joli place ou le dimanche il y a un beau marché. Dommage que la pluie a gaché un peu cette journée. Les murs incaïques sont toujours aussi beaux, et surtout ils ont toujours résistés aux tremblements de terre. Dimanche j'y retournerais.
Samedi 26 Janvier
Déjà 4 mois que je suis parti de France et le temps passe très vite. Cette nuit il n'a fait que pleuvoir, et je me suis même demandé si j'allais partir pour Pisac. Je pense que ce sont les plus belles ruines dans une site fantastique après celle du Macchu Picchu. La pluie s'étant arrêtée j'y suis allé. La montée est difficile et assez fatigante. Il faut marcher doucement nous sommes à plus de 3400 m d'altitude. La plupart prenne la route soit en bus ou en taxi. Je fais partie de ceux qui aime marcher, et je dois dire que je rencontre deux ou trois personnes qui font comme moi. On domine de la-haut la Vallée Sacrée ( la vallée de l'Urubamba). Le sommets enneigés sont dans les nuages. Le paysage est superbe. J'attends que le flot de touristes s'éloignent et vers une et demi de l'après midi, nous ne sommes que deux ou trois sur le site. Il était dix heures lorsque je suis monté il est ptrès de 15 h lorsque je descend. Un bonne marche de 5 h avec près de 800 à 1000 m de dénivelé. Je retourne à Cusco assez "crevé" mais content.
J'essaierais de mettres des photos ( et il y en a) un peu plus tard.
Jeudi 10 janvier
Le bus part avec 45 mn de retard, la routine quoi ... !!! Mais ce qui me parait le plus étrange c'est qu'avant de monter dedans on vous prend en vidéo. Il parait que c'est en cas d'accident. C'est rassurant de le savoir car il est sûr que si vous faites une chute de 300 ou 400 m dans le vide , il est préférable d'avoir la photo du "pékin" pour le reconstituer.. C'est vrai que je me verrais mal avec la machoire de mon voisin ou le nez de mon autre voisine. Mais enfin tout se passe bien même si le chauffeur avait parfois une conduite un tantinet nerveuse.
Le temps n'est pas terrible sur Arequipa il y des nuages, mais la température est douce. Ici la circulation est une vrai cacophonie, dans les rues les voitures se croisent et aux carrefours les plus audacieux passent, et les klaxons s'en donnent à coeur joie..
Je suis allé visiter le couvent de Santa Catalina, c'est une ville dans la ville. Je dois dire que je m'y suis même perdu dans les dédales de ses rues. Heureusement que deux gentilles "soeurs" m'ont aidées ça retrouver mon chemon.. Dieu était avec moi ce jour là.
Je ne sais pas trop par quoi commencer tellement il y a de choses à faire. Hier en attendant le bus jai été accosté par une femme qui veut faire un mariage blanc.( elle voulait me donner 2500 €) Je lui ai répndu que mon Président N.S (il faut bien qu'il me serve) était contre ces mariages blancs, mais elle insistait visiblement beaucoup. Ce que peut faire parfois le désespoir des gens qui ont du mal à s'en sortir, et surtout à sortir de leur pays. Mais bon ce n'est pas mon problème.
Vendredi 11 janvier
Comme ce matin je n'ai pas grand chose de prévu je vais á Cayma petit village situé à 3 km d'Aréquipa, puis á Yanahura qui se trouve à côté. En revenant sur Arequipa je suis tombé sur un manifestation sur la Plaza des Aemas et une contre manifestation. Les un était pour le Président Alan Garcia et contre le gouverneur et les autres pour le gouverneur ( qui disons le entre nous est un fieffé s....) Ça a failli dégenérer mais le commandant des forces de police à réussi à calmer les deux parties. Il est vrai qu'il y avait beaucoup de toutisies sur la place et ça aurait pu mal tourné.
Je crois que je me suis décidé à partir demain pour Chivay( prononcé Tchivaî) un petit village tout proche du cañon de Colca.
Samedi 12 Janvier
Le bus traverse la pampa ou l'altiplano. Nous montons peu á peu pour arriver au Paso ( col) de Patapampa qui se situe á prés de 4800 m. D'ailleurs dans le bus tout est devenu calme. Les gens sont plus ou moins en etat de sommeil, et moi j'ai de la peine á ouvrir l'oeil, j'ai meme un leger mal de tete, le soroche, ou le mal des montagnes. Mais nous descendons vite dans la vallee et la ca va mieux. Nous arrivons au village de Chivay qui se trouve a 3633 m d'altitude.
Dimanche 13 Janvier
Je me léve á 3 heures du matin pour aller á la Croix du Condor un mirador ou l'on voit le cañon de Colca. Le bus part comme d'habitude avec du retard et á 6 heures nous sommes arrivés. La plupart des gens restent aux alentours. Un Péruvien nommé Roberto me demande si je veux venir avec lui. C'est Dimanche et c'est son jour de repos et il adore marcher. Le cañon est envahie par les nuages que nous surplombons alors que le río Colca se trouve 1500 m plus bas. C'est bien dommage mais la vue quand mëme est magnifique. Nous décidons de marcher le long du cañon pendant au moins trois heures. Nous traversons des champs de maïs, de blé, de pomme de terre, de feves...etc...et nous nous retrouvons sur la route du retour vers Chivay. Il est midi lorsque j'arrive á l'hotel. Mon pantalon est plein de boue, je suis vraiment sale il faut que je me change. Je laisse les affaires sales á l'hotel pour qu'il me les lave et je prends une douche bien chaude, car ici c'est l'été mais á cette altitude il fait quand meme frais, et froid la nuit. Il a plu toute l'aprés midi. Durant l'hiver ( notre été) le village est noir de monde (touristes) alors que lá...rien c'est presque le désert. Je vais rester une journée de plus car j'ai trouvé une grande ballade á faire ( au moins 6 á 7 H)...s'il ne pleut pas trop.
Lundi 14 Janvier
Dès 8 heures je suis sur la route de Coporaqué. Hier il a plu une grande partie de l'après midi, c'est pour cela que j'ai décidé de partir plus tôt. Sur la route, ou plutôt la piste large pour laisser passer un camion, personne... Je rencontre un paysan qui va vers un autre village, nous bavardons un peu et puis encore tout seul. J'arrive à Coporaqué après 2 heures de marche tranquille prenant ça et la des photos. Après être resté une bonne demi heure dans le village, je reprends la route pour Yanqué un autre village pas trop loin. Voulant prendre un raccourci je descends vers les champs en terrasse afin de trouver un pont pour traverser le río Colca. Après plus d'une demi heure de marche j'avise un paysan qui me dit qu'il n'y a pas de pont et qu'il faut remonter sur la "route" et continuer jusqu'au bout, et là je trouverais un pont. Mais la montée est dure il y a près de 250 m de dénivelé, mais les monter alors que 1) on n'a pas l'habitude et 2) que je suis à près de 3600m. La montée est dure et là je rencontre alors que je me reposais une paysanne qui avait envie de faire la causette. Elle me dit qu'elle descend tous les jours en bas donner à manger à sa vache et son veau. Je lui dit qu'elle doit avoir l'habitude étant du lieu. Mais non me dit elle la montée est toujours difficile. Aprés un quart d'heure elle repart et moi enfin j'arrive sur la piste. Le pont est à 30mn de là, et Yanqué tout de suite après. Il est midi juste quand j'arrive sur la place et c'est á ce moment que le tonnerre se met à gronder dans la montagne. Moi qui voulais revenir à pied (environ 10 Km) j'hésite et je fais bien. Je prends un collectivo genre Toyota 10 places. Enfin nous nous retrouvons à 19 plus les paquets volumineux que transportent les gens. En cours de route alors que le véhicule est plein le chauffeur s'arrête pour prendre quequ'un ( on ne laisse pas quequ'un sur la route !!!!). Heureusement que le trajet est court. J'arrive à Chivay et l'orage arrive juste lorsque je suis dans ma chambre. Il va pleuvoir certainement toute l'après midi et peut-être la soirée. En tout cas pluie ou pas demain je pars pour Cabanacondé dernier village du cañon de Colca.
Mardi 15 janvier
Je pars pour Cabanacondé, le dernier village dans la cañon de Colca. Le paysage pour y aller est superbe, mais je ne peux meme pas prendre uine photo, la route étant tres mauvaise, je suis secoué comme un cocotier. A Cabanacondé je vais voir le mirador qui domine le cañon et la riviere Colca qui se trouve en bas a l'air d'n fil. Il est vrai que l'on domine ce cañon de 1280 m.
Mercredi 16 Janvier
Je pars de bonne heure pour faire la descente jusqu'au fond. Le chemin n'est pas tres facile mais j'y arrive au bout d'une 1h45 mn. Je reste en bas une bonne heure et demie. Je prends même mon petit déjeuner, et puis c'est la remontée, et la ce n'est plus du tout la même chose. Si au début la montée s'avère pas trop difficile plus on prend de l'altitude plus ça devient difficile. En bas je suis à 2000 m et en haut on se trouve à 3287 m. Les derniers 100 m ont été durs. Il y a quelques personnes qui le font à part les autochtones qui eux le font souvent. Pendant la saison des pluies il faut partir tôt le matin et revenir vers 14 h - 15 h, car après ça peut être le déluge. J'ai apppris aussi qu'un israelien avait trouvé la mort en novembre dans le cañon et que son corps n'a été retrouvé que début janvier: Il a été déstabilisé par le vent et il est tombé dans le précipice, c'est du moins ce qu'à conclu l'enquête.
Jeudi 17 janvier
Je suis avec un espagol et un américain et on décide de descendre le cañon par un autre chemin. Je ne le fais qu'au 3/4 car je dois préparer mes affaires car je pars ce soir pour Aréquipa, puis Puno. Bien m'en a pris car vers 17 h un orage d'une violence inouï est tombé sur le village de Cabanacondé inondant des maisons.
Vendredi 18 Janvier
Apres 11 h de bus me voila à Puno sur les bords du Lac Titicaca. Bien que fatigué je suis allé voir les chulpas de Sillustani.
Vendredi 4 janvier
Après 2h30 de vol la descente en avion sur San José de Costa Rica a été pénible. Un vent très fort soufflait sur la ville. Comme j'avais près de 6 h d'attente je suis allé faire un tour dans la capitale. Je pense que si le pays est superbe San José n'a pas l'air terrible. A 15h30 mon autre avion décolle pour Lima. Cette fois le voyage fut calme à part quelques turbulences sur la zone montagneuse. Je suis arrivé donc vers 20h35, car à San José l'avion était mis en attente de décollage, que les vents faiblissent. Je regagnais l'hotel que j'avais réservé dans le quartier de Miraflores, en taxi.
Samedi 5 Janvier
Je prends le bus pour le centre historique de Lima. Il me faut bien une demi heure pour y arriver. Je reconnais un peu le quartier puisque ma dernière visite date d'il ya...26 ans. Voulant me renseigner sur le train qui part de Lima à Huancayo, on me dit qu'il y en aura pas avant le mois d'avril, et la raison invoquee, est ...saison des pluies et peu de tourisme.
Dimanche 6 Janvier
C'est le jour des Rois ( l'Épiphanie) et dans toute l'Amérique latine, du moins hispanique, c'est le jour ou l'on offre des cadeaux et non pas à Noël comme chez nous.
Le centre de Lima, surtout la Plaza de armas est remplie de monde, et comme d'habitude les églises sont pleines. Ici comme ailleurs la religion a de beaux jours devant elle.
Il fait relativement doux, malgré une espèce de brume qui recouvre Lima et le soleil se couche plus tard qu'au Mexique. Effectivement je suis passé de l'hiver à l'été. Je vais me promener à la Punta qui est une plage en dehors de Lima. Je traverse des quartiers plutôt zone, mais arrivé à la Punta il y a beaucoup de monde sur la plage, aujourd'hui c'est dimanche et les cafés et les restaurants pleins, surtout des familles venus fêter les Rois avec leurs enfants..
Demain je devrais quitter Lima pour partir vers le Sud à Nazca.
Lundi 7 Janvier
La panaméricaine qui longe le Pacifique a très peu changé depuis que je l'ai prise il y a 35 ans, elle est toujours à deux voies sauf à la sortie de Lima et durant peut-être un centaine de km elle est á 4 voies. De chaque côté c'est le désert. Après 4 h30 j'arrive à Ica , mais malheureusement je loupe la correspondance et je dois attendre 1 h avant de reprendre le bus pour Nazca. Je traverse un paysage lunaire, et c'est ici qu'il y a les fameux "dessins" et les géoglyphes, dans ce désert . D'ailleurs demain je vais prendre un petit avion durant une demi heure pour les survoler.
Mardi 8 janvier
Le Cessna 172 décolle vers 6h30 du matin. Nous sommes 4 à bord pilote compris. Nous commençons par survoler le désert et ensuite nous nous dirigeons vers le site des géoglyphes, et de là haut la vue est magnifique. Le soleil s'est levé il y a à peine une dizaine de minutes. Durant une demi heure nous tournons autour de ces "dessins", singe, oiseau, araignée...etc...Dessins étranges, qui ne peuvent être vu que du ciel, et dans un lieu étrange. Maria Reiche les a étudiés durant plus de 50 ans et le mystère reste toujours. C'est la première fois que je voyage dans un petit avion et lorsque le pilote effectue des virages serrés, ou une descente , je me sens tout retourné. Je n'aime pas l'avion mais ça vaut vraiment la peine de voir tout cela, mais aussi je suis content de me retrouver sur le plancher des vaches. D'ailleurs je n'avais pas pris mon petit déjeuner avant, pour plus de sécurité...on sait jamais. Commej'ai peu dormi ces deux derniers jours je vais rester une nuit de plus à Nazca ( ou Nasca ), car si je n'ai pas trop la flegme j'irais voir les momies à Chauchilla, aussi dans le désert.
