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6 novembre 2006 1 06 /11 /novembre /2006 15:42
Dimanche 5 Novembre

Hier soir lorsque je suis revenu de Iruya il a fait un des ces orages de tonnerre de Brest, les rue étaient inondées. En tout cas je pense avoir bien fait de partir j'aurais pu être bloqué. Sur ce, j'ai décidé de partir ce Dimanche pour la Bolivie. De Humahuaca jusq'à la frontière bolivienne nous sommes entre 3100 et 3780 m d'altitude, c'est la puna une plaine si j'ose dire de 100 km de long ou du moins jusqu'à la frontière. Ici des troupeaux de lamas et de guanacos, et même il y avait des troupeaux de vaches, je dois dire bien maigres vu la rareté de l'herbe à cette altitude. Enfin un paysage splendide. j'arrive à La Quicia (prononcer kikia) qui ressemble un peu à tous les bleds de frontières, avec les trafics en tous genres, ainsi que son pendant bolivien Villazon. Là nous sommes à 3645 m et c'est la fin de la route n 40 et il y a exactement 5148 km jusqu'à Ushuaïa. Dire que je dois aller jusque là-bas, je me demande si j'y arriverais. Enfin je verrais. Le bus que je devais prendre est déjà parti tôt ce matin et je dois attendre ce soir pour en avoir un autre. Ah, ce n'est pas comme l'Argentine ou il y a des bus toutes les 2 ou 3 heures vers n'importe quelle direction. Enfin rour moi c'est Sucre et puis je descendrais San Luis Potosí et le salar de Uyuni, avant de retrouver le Chili. Du moins c'est le programme que je me suis fixé.Malheureusement il n'y a pas de bus avant 19h ce soir, et pendant ce temps je crois que je vais m'emm... Enfin j'essaie quand même de faire un petit et je tombe justement sur un enterrement d'un militaire. A ce qu'on m'a dit sans pouvoir l'affirmer il serait mort dans un affrontement avec les ''cocaleros''. Ensuite le soir venu je me dirige vers le terminal de bus, rien à voir avec ceux de l'Argentine. Ici tout est bordélique mais j'avoue que j'aime un peu ça. Cela me rappelle mes premiers voyages en Amérique du Sud dans les années 70. Certes depuis il y a internet et les cellulaires,maisle reste n'a pas changé. Les bus aussi destroys qu'avant, les billeteries de bus assez folklorique, ça me plait. Enfin à 19h15 sonnantes le bus démarre. Un gros engin auquel il faut grimper 4 marches pour acceder aus sièges. Nous partons donc il fait nuit. J'avais omis de vous dire que, bien que la longitude est la même l'heure est avancée d'1h. Cela veut dire que j'ai un décalage de 6 h avec Paris. Donc nous partons et c'est une route non asphaltée que nous prenons. Le bus tremble de partout et il fait tellement de bruit que l'on ne peut écouter la musique que nous a mis le chauffeur. 2h30 après toujours la piste mais nous arrêtons pour nous restaurer. A nouveau le départ, j'essaie de dormir mais l'impression d'avoir un marteau piqueur à côté de moi. C'est la pleine lune  et la lumière de la lune fait que l'on peut voir la puna que l'on traverse ainsi que les vallées et les montagnes. Puis comme celà arrive assez souvent, sur ces routes  vers 1 h du matin une roue se dégonfle et c'est la crevaison. Pas de panique ils ont l'habitude. Les gens restent dans le bus en attendant la réparation. Moi je sors un peu juste pour prendre l'air et je suis saisi par un petit vent glacé. J'avais oublié que nous étions entre 3 et 4000 m d'altitude. Je sors et Ô ! miracle pour la première fois que je suis en Argentine  j'aperçois en levant les yeux au ciel la constellation de la Croix du Sud qui est pour ceux de l'hémisphère Sud ce que la Grande Ourse est pour nous. Il faut dire que nous avons un ciel sans nuages.J'ai encore 9 h de route devant moi. Je vais quand même essayer de dormir...

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4 novembre 2006 6 04 /11 /novembre /2006 10:30
Samedi 28 Octobre

Nous partons à l'heure dite à 7 h. Cette fois pas de bus à air conditionné, mais un bus local qui s'arrête à la demande. Au bout de quelques km le bus est plein mais les gens montent toujours. Heureusement que j'avais réservé ma place depuis quelques jours. J'ai une place de choix je suis devant. Nous prenons une route asphaltée sur plus de 20 km et nous traversons de riantes vallées. Puis plus de bitume nous roulons sur une route de terre et de pierre, et nous commençons à monter. Après de 30 mn nous sommes déjà assez haut, et au bout d'une heure nous passons le col de la '' Piedra del Molino'' à 3348 m.Certaines personnes prennent de la feuille de coca[ en vente libre] pour combattre le mal d'altitude. Moi je ne ressens rien du moins pas encore. Alors là nous traversons la puna, qui est un plateau ou ne pousse que des touffes d'herbes, et un peu plus bas des cactus candélabres(appelés ''cardons'') et autres piquants. Malgré l'altitude il fait chaud. Puis nous descendons tranquillement sur Cachi [prononcer katchi] après 4h40 mn de bus et 152 km, petit village situé à 2280 m d'altitude. Il fait un peu western ce village, les maison sont basses avec des barreaux aux fenêtres et peintes toutes en blanc. Il y a un petit vent qui soulève la poussière dans les rues, et le plus drôle, c'est qu'à un moment j'ai entendu la musique du film '' Le Bon la Brute et leTruand '': Ça faisait tout drôle. J'ai trouvé un petit hôtel près de la place du village, arborée d'eucalyptus, de pins, de cypès, de palmiers bien mal en point  et d'autres encore. Je me suis déjà balladé aux alentours mais je recommencerais demain, car je vais rester 2  jours. Il fait très chaud l'après midi et la plupart des gens font la sieste. C'est une coutume que j'apprécie bien. Il y a aussi beaucoup de peupliers,  de saules pleureurs et des trembles , car malgré la sècheresse il y a l'eau qui vient des glaciers et le rio Calchaqui n'est pas totalement sec. Lorsque arrive le soir et que le soleil disparaît dans la vallée, les montagnes sont encore ensolleillées. Le plus haut sommet que l'on voit est le pic de San Martin qui culmine à 6380m. On voit un peu de neiges éternelles ce qui veut dire que les sommets sont à plus de 5000 m. A partir de du coucher du soleil il règne un calme, et une quiétude impressionnante. Ici Cachi est sur la route N 40 qui est aussi importante en argentine que la route 66 au USA. Cachi est exactement à 4500 km du Sud de Puerto Natales et il manque 200 à 300 km jusqu'à la frontière bolivienne. Le soir venant les crapauds se mettent à coasser. C'est le seul bruit de la soirée. 

Dimanche 29 Octobre
Le matin il fait déjà très beau et je suis en promenade. Mes pas me comduisent vers la Place de l'Église  puisque j'ai entendu la cloche sonner appelant les fidèles à la messe dominicale. L'office n'a pas encore commencé que l'église est à moitié pleine et bientôt les gens sont dehors tellement il y a du monde. Dans le parc il y a des irreductibles mécréants dont je fais partie et que je rejoins pour profiter à l'ombre d'un eucalyptus des derniers moments de fraîcheur de la matinée.
 
Lundi 30 octobre
Je pars de Cachi vers 9 h du matin. La descente est plus difficile que la montée car nous sommes coté ravin. Je demande au chauffeur s'il y a des accidents il me dit que oui mais que les bus ne roulent que le jour car la nuit à cette altitude il y a du brouillard et on ne voit pas la route. En effet une chute de 600 m ne pardonne pas. Je suis parti ce matin pour prendre la correspondance(¿) pour Tilcara. Manque de pot le bus crève ( pas étonnant sur ces routes) et je suis obligé de prendre le suivant . J'arrive donc à Tilcara village situé à 2465 m d'altitude il fait presque nuit. Auparavant nous avons traversé la vallée de Tilcara avec des paysages à vous couper le souffle. Ce n'est pas pour rien que la plupart des villages de cette vallée sont inscrits au patrimoine de l'humanité. Je ne sais si je pourrais les faire tous mais je vais essayer.L'hôtel ou je me trouve a un confort de cellule monacale, mais bon il y a de l 'eau chaude pour la douche et le lit n'est pas trop dur.De toute façon  le trajet depuis le matin a été long et je suis fatigué..
 
Mardi 31 Octobre
Ce matin je pars pour Purmamarca un petit village situé à 22 km de là. C'est un pur plaisir que de se promener dedans et aussi de faire une longue ballade autour de ce village avec les montagnes toutes proches. Les rochers sont de couleurs differentes et je ne me prive pas de faire des photos. C'est tout simplement mahnifique. Là j'ai retrouvé les argentins que j'avais rencontré à Cafayate. Je reste encore aujourd'hui mais demain je pard à Humahuaca. Ce soir il fait un peu frais c'est la première fois que la température descend au dessous de 17C.
 
Mercredi 1 Novembre
De bon matin comme dit la chanson  je me lève pour prendre le bus pour Humahuaca,( je suis toujours sur la route 40) et je dois dire que je ne suis pas déçu. La vallée est fantastique. Je prends beaucoup de photos. De toute façon je suis obligé de les mettre sur CD, sinon je n'aurais pas assez de cartes. Je comprends pourquoi elle est devenue patrimoine de l'humanité. Aller en   Argentine sans voir celà serait une grave erreur. Avant il y avait un train qui passait dans la vallée mais il n'existe plus. Dommage ! C'est sûr que d'avoir un véhicule serait beaucoup mieux, mais ce n'est pas mon cas. Donc Humahuaca est un gros bourg de 8000 habitants situé à près de 3000 m d'altitude. On la sent un peu dans la rue quand  on marche un peu vite ou si l'on monte des marches.Ce matin comme d'ailleurs je pense tous les jours, les touristes arrivent en masse de Salta de SS de Jujuy et de BsAs(Buenos Aires). C'est  est aussi la Toussaint et les indiens (nous sommes près de la Bolivie) vendent des couronnes de fleurs en papier pour fleurir les tombes.A midi je me décide à manger et je rentre dans un restaurant et je commande un pavé de lama. Jusqu'à présent je ne voulais pas manger de lama, mais j'ai quand même envie d'essayer. Si je vois un lama dans la montagne, je lui ferais des excuses pour avoir mangé un de ses frères. Les touristes ont tout envahi, moi j'en profite pour aller dans les alentours près des rochers afin d'être tranquille. Quand je reviens la plupart des touristes sont remontés dans leur bus. Les rues sont vides et les marchands de '' souvenirs '' n'ont plus d'acheteurs. Le vent se lève et refraîchit un air sec. Le bourg retrouve toute sa quiétude...jusqu'à demain.  Ce soir il y a du vent qui soulève la poussière dans le village, ce qui est désagréable, mais le ciel reste bleu.
 
 
Jeudi 2 Novembre
Aujourd¡hui c'est le jour des morts et tout le monde se précipite au cimetière.Je suis allé voir et celà me fait penser au Mexique. Les gens viennent avec de la nourriture et des boissons (pas tous) et ils font la fête avec le mort. C'est assez émouvant de voir ça. Mais les vendeurs de souvenirs sont déjà sur le pied de guerre. j'ai acheté à une indienne une poignée de feuille de coca, car demain je pars pour Iruya un village à 60 km d'ici, mais la route monte très vite et pour éviter d'avoir le mal des montagnes il faut machouiller quelques feuilles
 
 
Vendredi 3 Novembre
Nous quittons la route N 40 et le bus s'engage sur une piste de terre et de pierre. Nous roulons ainsi durant deux bonnes heures dans un paysage fantastique : le désert. C'est la puna. Nous arrivons enfin au col et nous sommes à 4000 m.Maintenant c'est la descente vers le village de Iruya. La route est très étroite et très sinueuse, les virages en épingle à cheveu. 1400 m plus bas c'est le vide. Il y a à côté de moi un couple d'argentin qui vont passer leur lune de miel dans ce village. La jeune femme a très peur car à chaque virage le chauffeur frôle le précipice. Moi, je ne la ramène pas non plus. Nous descendons 1400 m de dénivelé sur 21 km.Enfin au fond de la vallée le village de Iruya. Nous sommes à des années lumière de BsAs. C'est un autre monde. En fait pour faire 48 km nous avons mis 2h30.Beaucoup de gens viennent passer 1 h ou 2, moi je vais rester le nuit et peut-être une autre. La nuit tombe vite et le vent souffle assez fort. Je dois dire qu'il fait nuit très vite.De plus la saison des pluies va arriver, et comme le bus traverse les rivières à sec, s'il y a de l'eau on peut être bloqué. Mais on m'a rassuré en me disant que les grosses pluies arrivent en décembre janvier et février. Mais rien n'est moins sûr !!! J'ai trouvé un petit hostal sympa (10 € la nuit avec petit déjeuner) . J'ai rencontré un américain qui vit à BsAs et peut-être demain on ira faire une virée en montagne. C'est vrai que je me lasse pas de regarder ce paysage. Cette vallée est vraiment superbe.

Samedi 4 Novembre
Nous avons supprimé le ballade que l'on devait faire, car le mauvias temps est de la partie. Effectivement non seulement il ya plein de nuages et il risque de pleuvoir mais surtout il y a un brouillard assez épais et on n'a pas envie de se perdre dans ses montagnes. je pense reprendre le bus pour Humuahuaca vers 14h et de là je déciderais  : soit je monte en Bolivie, soit je descends au Chili. De toute façon je retournerais à San Pedro de Atacama. en attendant mons bus je me promène au fond de la vallée, dans la rivière à sec et je descends sur plusieurs km : magnifique malgré le brouillard.
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26 octobre 2006 4 26 /10 /octobre /2006 09:45
Du 23 ou 27 Octobre

Je suis donc arrivé à Salta et je me suis mis à faire le tour de la ville. Vous me connaissez je ne peux rester sans bouger.D'abord j'ai pris un téléférique qui domine toute le ville. De la-haut effectivement on voit toute la ville et surtout il fait un peu plus frais, mais malgré tout règne une certaine chaleur ( 33 º  C). Les gens sont désolés car la pluie ne vient pas encore, il faut attendre début novembre. En tout cas moi je n'attendrai pas.

Le lendemain je suis parti à San Salvador de Jujuy pour voir comment était la ville, mais elle me plait beaucoup moins que Salta. D'ailleurs lorsque je suis rentré à l'hôtel le soir j'ai dit à la patronne que je préférais Salta à SS de Jujuy, elle m'a répondu '' ce n'est pas une belle ville et  il y a trop de boliviens'' .Sans commentaires !!! Au retour de SS d J en traversant un village, j'ai aperçu une espèce de peinture murale, et sur cette peinture un indien hilare, nu juste avec son pagne et qui dit à ses deux amis en montrant un espagnol, '' il dit s'appeler Colomb et il vient pour nous découvrir ''. Je trouvais cette réponse assez savoureuse.

Autre chose vu mais c'était à Tucuman : une affiche montrant un individu recherché pour le meurtre d'une femme, avec sa photo vu de face et de profil, mais il n'y avait pas de prime pour sa capture. [dead or live dans un western] .J'ai réussi à prendre une photo de cette affiche, car la plupart étaient déchirés.

Aujourd'hui 25 octobre j'ai pris un bus pour aller aux alentours de la ville et je me suis trouvé à San Lorenzo, un petit Neuilly, mais où il ya de bonnes ballades à faire soit à pied soit à cheval. J'ai préféré à pied.

 Il va bientôt y avoir un mois que je suis là, et je ne sais comment pourrais-je parler de l'argentin. D'ailleurs il y a plusieurs argentins, les nativos ou amérindiens, les immigrants, italiens, francais et allemands et qui ont chacun leur mentalité. Je les vois par quelques petites touches . Par exemple à la télévision pour la météo.  On donne le temps et la température des iles Malvinas, ou Falklands pour les Anglais , alors que les argentins ont perdu cette guerre dans les années 80, mais le nationalisme demeure. Autre chose. Le soir de mon arrivée avait lieu sur la place principale des danse folkloriques à la gloire des '' gauchos du Nord ''. Ils ont un superbe costume. Un pantalon bouffant commes les cosaques mais plissés, une veste assez courte de la même couleur[ soit noir ou blanc] et un chapeau de style español avec le rebord plat. Celà c'est terminé par une fête à la gloire du Gal Güemes, héro du coin, auquel on a associé la Vierge, et tout celà s'est terminé avec les cris de '' Vive la Nation et Vive la Patrie''. Ouais !!! celà m'a laissé de marbre. Par contre ce que j'aime beaucoup chez eux c'est le sens de la fête,  jouer de la musique et danser. 

Les terminaux de bus sont de véritables aérogares. Des destinations dans toute l'Argentine et dans les pays limitrophes, des dizaines de compagnies de bus, des restaurants...etc. Mais ils arrivent malheureusement des accidents de bus. Depuis que je suis là et lorsqu'il m'arrive de regarder la télé j'ai su qu'il y avait eu deux accidents graves [ beaucoup de morts et de blessés graves]. Le parc automobile est fait de voitures neuves[4x4, peugeot, renault, ford ..etc] et aussi de voitures dans un état délabrement avancé. Un jour j'ai vu une voiture dont il me semblait connaître la marque, mais je n'en était pas sûr, pas de feux arrières, pas de plaques d'immatriculation, jai su que c'était une renault 12, parcequ'il y avait le nom derrière mais à mon avis il n'y avait que le nom qui était d'origine et le gars roulait avec.

Il y a une boisson que je n'ai pas encore goûter, c'est le maté. Moi les infusions d'herbes non fermentées j'y tiens pas trop. mais enfin j'y gouterais la veille de mon retour. Je ne veux pas mourir idiot. On voit les argentins avec leur paquet d'herbe, de sucre et leur bouteille thermos remplir leur petit récipient et aspirer avec une espèce de pipette en métal troué afin de ne pas avaler de l'herbe et aspirer avec délectation. Plus tard.. plus tard...quand j'en aurais marre de boire du vin.

 Aujourd'hui 26 Octobre.Cette nuit il ya eu un orage terrible. Comme samedi je pars vers le Nord-ouest j'espère que les routes seront praticables sinon je serais obligé de changer de lieu et ce serait dommage car le village de Cachi est très beau à voir.

Ce matin du 27 Octobre ça fait un mois que je suis en Argentine [comme le temps passe vite] et je suis allé faire un tour du côté de la cathédrale. Il y avait une cérémonie, car la cour des miracles s'était déplacé ici, qui des aveugles avec une pancarte demandant une aumône, qui d'un manchot vendant des billets de loteries, qui des cul de jatte sur un fauteuil, vendant je ne sais quoi, et même de pauvres hères relevant plutôt de la psychiatrie que de la rue. Enfin la misère visible au centre de la ville plutôt chic. Je rentre dans l'église et effectivement il ya une cérémonie. Autant devant les banques tout les matins il y a une queue,pour je ne sais quoi d'ailleurs, autant devant le confessionnal il y a du monde, et il y a trois curés qui officient. Il y a de tout, des jeunes des moins jeunes, et beaucoup de jeunes filles avec des jeans au ras des fesses et des débardeurs plus que collants et très courts. Je plains le pauvre curé qui doit résister à à cette tentation. Je pense que j'aurais dû faire un autre métier...enfin ! J'hésite à faire la queue, mais je me dis que le Très-Haut dans sa grande mansuétude a déjà pardonné à le brebis égaré, que j'étais.

Cet après-midi je vais au Parc San Martin et après le repas c'est l'heure de la sieste. Les gens mettent un plastic sur le gazon et puis s'endorment. Même les chiens font la sieste et quand je passe près d'eux ils ouvrent un oeil et ne voyant pas en moi un enemi potentiel le referme aussitot et reparte dans leurs rêves et vie de chien. La vie ne reprend que vers le soir vers 17 h et les magasins ouvrent jusqu'à tard dans la nuit. Mais ce soir je me couche tôt car demain je dois me lever tôt.

Ciao à plus.

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22 octobre 2006 7 22 /10 /octobre /2006 12:31
15 et 16 Octobre 2006

Effectivement ce week-end est plûtot triste, tous les habitants de Tucuman sont partis à la campagne et il ne reste que les touristes argentins et autres dans la ville. J'en profite pour visiter la ville de fond en comble si j'ose dire, et j'apprends au fil de mes rencontres qu'il y a beaucoup de francais qui y habitent. D'ailleurs il y a une alliance francaise ce qui n'est pas étonnant. Dimanche soir alors que tous les cafés et restaurants étaient fermés comme par hasard ils ouvrent, les gens reviennent d'un long week-end. La journée du 12 octobre qui est férié [ jour de la découverte de l'Amérique par Chritophe Colomb, ici ils appelent celà ''el día de la raza ? '']  qui était jeudi été mise le lundi afin que les gens aient une longue fin de semaine [ il faut dire que des élections sont proches et que le gouvernement fait tout ce qu'il peut pour faire plaisir... on connait celà aussi chez nous].

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mardi 17 octobre

 Enfin je mets les voiles et je décide de partir pour un petit village au nord de Tucuman à Tafí del Valle. Il se trouve à environ à 2h1/2 de bus. Je pars donc vers 12h30 avec une demi heure de retard, et là de la plaine je passe vers les contreforts des Andes. D'abord une végétation sub tropicale et au fur et à mesure que l'on monte la végétation se raréfie. La route est très sinueuse et on a de la peine à se croiser. De temps à autre sur le bord de la route des petits autels font comprendre aux automobilistes imprudents qu 'un virage mal pris peut occasionner une chute dans le ravin [ parfois 110 m de profondeurs]. Notre chauffeur est très prudent et la montée se fait très lentement. Puis il n'y a plus de végétation seulement de la montagne aride avec un herbe sèche et rase. Nous arrivons à Tefí del Valle vers 12h30. Nous sommes maintenant à 2000 m d'altitude. Après avoir trouvé de quoi me loger j'ai eu envie de manger une parilla avec comme boisson du vin [ c'est la première fois en Argentine]. La Parilla est un plat de diverses viandes présentées sur un brasero qui comprend [pour une personne] une saucisse, du boudin noir , du foie, de la cervelle, des côtelettes , du lard  le tout grillée et puis d'autres chose encore que je n'ai même pas gouté, tellement il y en avait. J'ai donc bu une demi bouteille de Malbec vin de la région de Mendoza, enfin le tout pas mauvais, pour moins de 7 €.. Dehors malgré le soleil il y a un petit vent qui vient des Andes et qui rafraichit un peu. Celà me change des températures presques estivales de la région des plaines.

 

      

 Mercredi 18 Octobre 

 

Avec deux argentines nous avons négocié un tour vers les ruines de Quimes à environ 70 km de Tafí del Valle.Nous partons le matin à 9 h et commençons à monter jusqu'à 3042 m. Là nous sommes arrêtés par un troupeau de chevaux qui marchait sur la route. Il y en avait plus d'une centaine. Je les trouvais bien maigre. Notre guide Rubén nous dit que la saison des pluies étant très en retard et qu'il n'y a pas d'herbe, sinon que de la sèche et rase. Enfin au bout de 2h nous arrivons aux ruines de Quilmes, et je dois dire que cela m'a impressionné. Des ruines sur le flanc de la montagne. j'ai grimpé le plus haut pour les voir d'en haut ! Très très beau. Nous sommes resté là un moment, car ces ruines dans un paysage désertique avaient quequechose de magique. Malheureusement le temps s'est couvert et avec l'apparition de nombreux nuages, la magie du lieu a disparu. Enfin je l'avais vu dans de bonnes conditions. Le retour au village s'est fait dans les nuages et la brume. Je crois que demain jevais m'en aller de Tafí del Valle un peu avec regret, mais il faut que je continue. Ce soir la température est de9 C. Enfin un peu de fraîcheur ! A la télévision on nous montre depuis 2 jours les affrontements quil y a eu lors du transfert de ses cendres du cimetière de Buenos aires à San Vicente. J'ai demandé a des argentins ce qu'ils en pensaient. Les réponses me laisserent perplexes. Le phénomène Peron a l'air d'être un sujet sensible. Enfin.....!

 

 Jeudi 19 Octobre

 

    Je quitte Tafi del Valle sous une légère bruine et je me dirige vers Cafayate. Mon guide d'hier m'avait recommandé de ne pas y rester. Je ne l'ai pas écouter. Ce petit village ou plutôt cette bourgade de près de 10 000 habitants m'a tapé dans l'oeil. Il faut dire quil se trouve dans une vallée entourée de montagnes ( qui vont de 2000 à 2800 m) à environ 1200 m d'altitude et surtout une région ou il y a beaucoup de vignes. Donc déjà un bon point. J'ai envie de gouter tous les vins de la région si celà est possible. Et puis c'est une région ou l'on peut faire beaucoup de ballades dans les montagnes et aux alentours. En fait ce petit bled m'enchante. Avec avec quelques argentins nous avons été faire une ballade d'abord en mini bus puis à pied dans la '' Quebrada de Cafayate''. Celà ressemble par moment et en plus petit au cañon du Colorado avec des roches de toutes les couleurs, nais c'est le rouge qui domine. Que dire de cette petite bourgade: Elle ne se lève pas avant 9 heures du matin. Sortir tôt sauf s'il s'agit de prendre les transport ne sert à rien. Il y a l'inévitable petite place arborée de palmiers de sapins( nous sommes quand même à 1200 m) de platanes, de faux caféiers et encore d'autres que je ne connais pas. Le soir les gens sont sur la place assis ou déambulent tout autour, la température est douce, les cafés autour sont pleins. Je ne me fais pas d'illusion sur ce coté un peu carte postale, car  derrière il y a aussi la misère.  Déjà la population est d'origine amérendienne, le teint cuivré nous approchons de la Bolivie.

Vendredi 20 octobre

Aujourd'hui sur la place de Cafayate j'ai rencontré des Aveyronnais qui vont vers le village de Piguë, fondé justement par des aveyronnais vers 1880-1900. Ils sont là depuis 15 jours et ils ont déjà fait pratiquement le Nord et le Sud. Moi qui avance à pas d'escargot je me demande si je ferais tout ce que j'avais envie de faire. Ils sont restés 1 heure à Cafayate et puis hop ils sont repartis.

J'ai gouté à des glaces au vin, mais je préfère de loin le vin. Ce midi j'ai bu un petit vin blanc ( 2 verres ) qui ressemblait à du riesling mais sans son coté fruité. Il était vraiment bon. Je crois que je recommencerais.

Ici j'avais oublié de le dire, mais il y a beaucoup de chiens. Si tu écrases un chien dans la rue, au moins 100 propriétaires viennent te réclamer un indemnité. S'il te mords il n'appartient à personne. C'est ainsi...

Samedi 21 Octobre

Ce matin je me suis levé tôt pour aller faire une ballade vers le pied des montagnes, juste de quoi me mettre en forme car on s'approche de plus en plus des Andes plus importantes et beaucoup plus difficile. Ici on ne peut aller sur ces montagnes elles ne sont faites que de rochers et de pierailles et il est très difficile de grimper . On risque de se retrouver en bas facilement. Enfin ce fut ume petite promenade de 3h30. Je suis parti un peu trop tard car le soleil tapait déjà très fort. A 10h il faisait 30 C . La prochaine fois j'essaierai de partir avant 6 h.

Lundi je pars pour Salta la grande ville du nord de l'Argentine. J'ai déjà prls mon billet car je sais que tous les lundi c'est la galère pour trouver une place de bus.

Dimanche 22 Octobre

Ce matin j'ai eu la surprise de retrouver un belge que j'avais connu à Iguazu. Lui vient de Salta et mois demain j'y vais. On a décidé de faire une ballade en montagne, car dans cette région il ne vaut mieux pas faire tout seul ce genre de ballade, ce n'est pas que c'est vraiment dangereux mais dans cette rocaille il est facile de se casser une jambe et dans le meilleur des cas il faut si on est seul attendre le lendemain que quelq'un vienne à votre secours. D'ailleurs c'est ce que nous ont dit les gens qui la faisait. Mieux vaut ne pas tenter le diable . Cette ballade est assez super à faire, en fait on remonte un torrent et de temps en temps il y a une petite grimpette à faire, et on rejoint le torrent avec des  petites et des grandes cascades.. C'est très joli. Il parait que l'on peut continuer comme celà pendant des jours et que l'on rejoint un glacier ¿ Enfin c'est ce qu'on nous a dit. Quant à nous cette petite virée a duré qund même 6h30, et je dois dire que je suis ''vanné''.

Lundi 23 Octobre

J'avais l'habitude de me faire réveiller le matin par des centaines de perroquets verts qui passaient au dessous de mom hotel, et aujourd'hui c'est la dernière fois qu'ils me réveillent je pars pour Salta à 9h. Ils vont me manquer malgré le boucan d'enfer qu'ils faisaient.

J'arrive à Salta il est 13h. Je trouve un hotel très très sympa au coeur de la ville et il y a une petit cout intérieure, un petit coin de verdure presque la campagne. Super. Comme d'habitude je commence à arpenter la ville dans tous les sens. Il y a quand même 700 000 habitants. Je commence à prendre mes marques. On m'avait dit du bien de cette ville. Je crois que quelques jours ne seront pas de trop avant la montagne, la vrai.

 

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13 octobre 2006 5 13 /10 /octobre /2006 22:20

Je pars donc d'Iguazu pour Córdoba, soit environ 1400 km de bus environ, c'est long même très long [21 heures], mais j'ai le temps. Donc j'arrive dans cette ville et même fatigué, je décide d'aller faire un petit tour vers le centre et je la trouve pas mal même si la chaleur dans la journée tourne autour de 29 Cà 30 C.

Le lendemain je prends un minibus pour aller à Alta Gracia, ville inscrite au patrimoine de ll'humanité. C'est ici que le petit Ernesto Guevara a passé sa petite enfance après avoir quitté la ville de Rosario où il est né..[Il est mort à 39 ans , il y a ....39 ans le 9 Octobre]. En effet le climat sec de cette région lui convenait plus, vu son état asmathique. La maison, ainsi que le musée qui lui est dédié, sont vraiment des choses très jolies et surtout émouvantes.

Le soir j'aime me promener à Córdoba sur la plaza San Martin [en Argentine toutes les places principales ou presque s'appellent San Martin ou 9 de Julio, Independencia] c'est très animé et il y a toujours de la musique, des saltimbanques, du théâtre de rue.. et tant d'autres choses. Mon petit hotel ou plutôt residencial et très symphatique. Si la patronne est peu agréable par contre, son père viens discuter avec moi tous les soirs, car  comme il aime bien le vin [nous sommes près de la région de Mendoza], et qu'il connait bien ceux de France, nous avons matière à dicuter. Il me donne des adresses de bonnes caves à visiter lorsque je passerais à Mendoza.

Mercredi 11 octobre. Je prends à nouveau un bus pour Miramar, ville balnéaire à 3h30 de Córdoba. Bof, je crois que c'était pas terrible. Bien que cette lagune soit la plus grande lagune d'eau salée d'Amérique du Sud, faire 7h de voyage pour ça...enfin. Je suis repassais sur la plaza San Martin ce soir et, comme par hasard il y avait une fête de tous les  indiens d'Amérique qui commémoraient leur dernier jour de Liberté. En effet il y a 514 ans, le 12 Octobre  un certain Christophe Colomb débarquait sur les côtes de l'Amérique, avec tout ce qui s'en est suivi.

Jeudi 12 Octobre . Ce soir je pars pour Tucuman vers 23h50 [ 7h30 de bus ], mais comme j'ai beaucoup aimé Alta Gracia, je vais y retourner pour la journée.

Que puis-je dire de Córdoba sinon que c'est une ville avec des gens qui prennent le temps de vivre et de s'amuser. J'ai vu beaucoup de femmes enceintes qui se promenaient leur ventres proéminents en avant. Celà avait l'air tout naturel. J'ai fait un petit compte. Les argentins sont 40 millions pour un territoire 5 fois comme le nôtre. Nous, nous  sommes 60 millions pour un territoire 5 fois inférieurs. Ils ont encore pas mal de boulôt avant de nous ratrapper. Je suis passé également dans ine rue où il y avaient des '' dames de petites vertus '' comme disent les biens-pensants [ j'en suis un vous en conviendrez]. Eh bien les tarifs sont assez élevés pour les salaires d'ici. 100 pesos [ soit 25 €]. Mais quelques mètres après je suis accosté par une aute et le tarif avait baissé de 20 %. Le tarif ou la prestation ! Je ne sais.

Vendredi 13 Octobre

J'arrive à San Miguel de Tucuman il est 8 heures du matin et j'ai peu dormi dans le bus. Il me faut trouver un hotel et j'arrive dans une petite pension charmante tenu par un vieux Monsieur qui va pqrtir disons à la retraite le 31 Octobre. Il ne sait  pas lui-même que va devenir cet endroit. Les routards vont perdre quelquechose. En effet pour 6,50 € vous avez une joli petite chambre, certes les toilettes et la douche sont à l'extérieur mais quand même. Je suis effaré des prix de beaucoup de choses par exemple 1 kg de fraise coute 0,25 €. Je ne sais pas ce qu'elles valent mais... Juste à coté de l'hotel j'ai repéré un petit café ou on peut manger une pizza pour pas cher. Les gens du quartier viennent boire une bière, un café lire le journal et lorsque je suis rentré à ma grande surprise sur les murs un immense poster du '' baiser de l'hôtel de ville '' de Doisneau et sur l'autre mur une immense photo d'un quartier de Paris dans les années 50. Ça m'a fait chaud au coeur . Il faut dire qu'ici je n'ai pas beaucoup vu la presse francaise et heureusement qu'avec internet je peux consulter Le Monde ou Libération sans problème. Je crois que je vais rester quelques jours ici. demain comme c'est la veille de la fête des Mères il va y avoir un monde fou dans les magasins et dans les rues. Je crois que je vais rester peinard et me mettre devant l'ordinateur afin d'avoir des nouvelles de France.

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6 octobre 2006 5 06 /10 /octobre /2006 14:39

Aujourd'hui lundi 2 octobre il pleut à torrents alors que depuis quelques jours il faisait plutôt très beau. J'ai fait la connaissance d'un hollandais qui était professeur à l'Université de Los Angeles et qui vit la moitié du temps en Argentine et l'autre aux États Unis. Comme je lui ai dit que je parlais un peu l'anglais  il s'est mis à me raconter pratiquement toute sa vie, sa famille, ses enfants...etc décidément j'attire tous les bavards. La prochaine fois je les ferais payer. D'autant que voyant que je comprenais un peu il se met à me parler à toute vitesse, et je perd peu à peu le fil de la conversation  sympa...mais bon. Hier je suis allé me balader du côté de San Telmo à nouveau et là effectivement il y avait beaucoup plus de touristes que dans la semaine, car il faut dire qu'il y aussi un marché artisanal. En plus il y avait un guitariste qui jouait une danse de tango et un couple s'est mis à danser, c'était vraiment chouette. 

Le taulier de mon hôtel est un drôle  à de type. Il a l'air de regretter la dictature des militaires me disant que celles qui manifestent sur la place de Mayo, sont les mères d'assassins et de terroristes, qu'il y a trop de clochards ... que l'insécurité règne... que les droits de l'homme c'est une connerie [ c'est mois qui traduit] et j'en passe et des meilleures....Je l'écoute et il continue... me disant que dans son hôtel il a eu des espagnols qui regrettaient le temps de Franco et de l'ordre qui régaient en Espagne. Voyant à ma tête que je ne l'approuvais pas il essaie de tempérer ses propos en disant que le gouvernement ne fait rien pour les travailleurs. Puis il s´en prend à Péron en m'expliquant que depuis qu'il a pris le pouvoir, l'Argentine s'enfonce dans le chaos. Il m'explique qu'à cette époque, selon ce que lui a dit son père sur 10 personnes il y en avait 3 qui travaillaient et 10 qui regardaient. Il ne me l'as pas dit mais je subodorais que son père ne faisait pas partie des 10. Il s'arrête brusquement de me causer et me souhaite une bonne nuit. Heureusement que je m'en vais bientôt, dommage parceque  l'hôtel se trouve dans un quartier vraiment bien.

Dans cet hôtel, le personnel des chambres est symphathique. Ce sont de braves femmes avec qui je discute quand il n'y a pas le cerbère. Je leur dit que je trouve drôle lorsque les gens se renconrent hommes et [ou] femmes ils se font une bise, je leur dit qu'en France il n' y a pas vraiment de règle et que celà va de deux à quatre bises suivant les régions. Elles me demandent de quelle région je viens et nous discutons de tout et de rien, mais je vois bien que pour elles comme pour la pluspart des argentins la vie est dure, mais en même temps il y a des moments de franches rigolades.

Ce matin je suis allé réserver le vol pour l'Île de Pâques, car on m'a dit qu'il fallait le réserver longtemps à l'avance. Bien m'en a pris. J'y serais du 20 au 27 Décembre. Un ilot au milieu du Pacifique à 5 heures de vol de la terre la plus proche, et, mois qui déteste l'avion, je dois être complètement maso. Mais passer un Noël à ...Pâques ça vaut quand même un petit sacrifice.

Demain je prends le bus pour la province de Misiones là ou ilya les chutes d'Iguazu [18 heures environ] mais la on peut voir le paysage. Le bus est un bus à deux étages, au RdC ce sont les demi lits et au 1er ce sont les places assises. on sert des repas et petit déjeuners. effectivement le voyage est long [environ 16h]On quitte Buenos Aires et on trouve  la plaine herbeuse, marécageuse et également parsemée çà et là de bosquets mais avec beaucoup de bétail. Le soir je vois pour la première fois le coucher de soleil et j'ai l'impression d'un immense incendie à l'ouest. Enfin la nuit tombe, il est 7h30. Je dois dormir un peu.

Le lendemain je suis à Puerto Iguazu. Je trouve une petite pension sympa et de là ni une ni deux je reprends le bus pour aller voir les chutes. Merveilleux, je n'ai pas de mots pour exprimer mon émerveillement. Je marche bien pendant plus de 4 heures pour voir les diverses chutes. Après je suis complétment vanné. Je dis stop pour aujourd'hui. On verra demain.

Jeudi 5 Octobre

Si hier à midi il faisait 30 C, aujouird'hui le temps est un peu couvert lorsque je me  rends aux cataractes. Il y a une passerelle de 1100 mètres qui rejoint la Garganta del Diablo. C'est assez spectaculaire mais au retour je ne me suis pas aperçu que le ciel s'était assombri à devenir noir, avec desd éclairs de tout coté: Au milieu de la passerelle métallique il sést mis á tonner juste au dessus de nous avec une violence inouïe: La pluie était tellement violente, le tonnerre si fort et près de nous que j'ai eu vraiment très peur. Il y avait avec moi deux jeunes qui n'en ramenaient pas large. La force de l'orage mous plaquait contre la rembarde et on ne voyait pas à plus de deux mètres. Ce qui me faisait peur c'était que l'on se trouvait sur une pqsserelle métallique, et je ne tenais à terminer en bout de charbon. Celà a bien duré 5 bonnes minutes, puis il s'est mis à pleuvoir normalement. J'aurais du écouter le guide d'un groupe qui disait que la saison des pluies tardait et que la sècheresse durait depuis 8 mois. en tout cas la saison des pluies arrive de façon fracassante.

Vendredi 6 octobre

Je suis allé ce matin au Brésil, non pas pour voir les chutes, car parait-il elles sont moins belles que celles d'Argentine, mais surtout pour aller voir le parc des oiseux et des papillons. Demain je ne sais pas ce que je ferais soije reste encore à Iguazu soit je pars ?

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30 septembre 2006 6 30 /09 /septembre /2006 22:53

Tout d'abord j'ai failli me tromper d'avion à Madrid. J'étais sur le point de pénétrer dans celui d'Iberia quand on m'a averti que ce n'était pas celui-là mais celui de la LAN [lignes aériennes Nationales Chiliennes]. Je n'ai que le teemps de courrir vers mon avion l'embarquement étant pratiquement terminé, j'ai pu arrivé à temps. Ce voyage a été particulièrement long [plus de 13 heures] surtout que j'avais à côté de moi un argentin, plus bavard que le lui tu meurs. Sympathique, mais comme j'étais très fatigué j'ai vaguement écouté ce qu'il me disait et Oh ! miracle j'ai pu dormir pendant trois ou quatre heures. Ensuite deux heures d'escale à Santiago et redépart pour Buenos Aires. Et là merveille je survole les Andes, et sur le côté on peut voir l'Aconcagua et puis toute la chaîne qui défile. Puis enfin j'atterris à Buenos Aires pas mécontent car les avions et moi...!

Sur le chemin de l'aéroport à la ville qui dure plus de35 mn j'ai une drôle d'impression. En effet les arbres commencent pour certains à avoir des bourgeons et les autres des feuilles.Eh oui je suis au début du printemps, et j'ai l'impression d'avoir zappé quelquechose. Ensuite je me suis en quête d'un hotel que je réussis à trouver dans le quartier populaire et vivant du Microcentro. Pour une modique somme de15 € j'ai droit à une chambre avec SdB, toilette et TV [60 chaînes ], que demander de mieux. Certes ce n'est pas le grand luxe, mais c'est confortable et surtout très calme dans un quartier qui ne l'est pas.

Après une première journée passée à me reposer, je décide de m'enfoncer dans cette ville en prenant le bus et le métro [ici on dit le subte].  Les stations sont propres mais les rames ne sont pas jeunes.Les gens dans le métro sont commeà Paris ils ont le visage fermée. Je crois qu'ils ne sont pas plus content que nous de prendre les transports en commun car contrairement à moi, eux , du moins pour la plupart ils vont travailler. Par contre j'ai vu une jeune femme dans le métro donner le sein à un petit garçon et celà n'avait l'air de surprendre personne. Je ne eme suis pas contenter de prendre les transports et la première chose que je voulais voir c'était d'aller au cimetière de la Recolletta voir la tombe d'Eva Péron. Il y a toujours autant de monde qui vient la voir, je pense qu'elle doit encore représenter  quelquechose pour les Argentins. Tombe noire toute simple et il faut la chercher au milieu d'une allée étroite.

Ici on peut manger pour pas cher [ enetre 3 € et 10 €] mais même si la vie n'est pas chère pour nous elle l'est pour les argentins et  il y a aussi pas mal de gens qui vivent dans la rue. La pauvreté est aussi dure au soleil. Mais celà ne me culpabilise pas car sinon je ne serais jamais parti et les pauvres de toute façon n'aurait pas été plus riches ou moins pauvres.

Je suis allé aussi dans le quartier de San Telmo avec sa place Dorrego qui ressemble à la place du Tertre, mais sans les touristes, et avec en même temps  le côté populaire de la Butte aux Cailles. Sinon il y aussi le quartier de Puerto Madero qui ressemble un peu au nouveau quartier du bassin de la Villette, ici des anciens docks ont été restaurés il y a plein de restaurants magasins et surtout une longue promenade aménagée le long des quais. Je ne pense pas que je vais rester trop longtemps à Buenos Aires, car d'ici deux mois il va faire une chaleur étouffante et que j'aime pas trop. Je crois que je vais bientôt changer de mercerie....ciao à plus.

 

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22 septembre 2006 5 22 /09 /septembre /2006 09:27

Mon départ est prévu pour le mercredi 27/09/2006 à 20h25.A plus de vous donner de mes nouvelles.

Bien arrive apres presque 24 heures d'un voyage, qui fut, il faut bien le dire assez fatigant.

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