D'autres photos de Bolivie en ligne....
Je n'avais pas encore mis de photos en ligne de mon voyage. Voilà c'est fait il y en a une vingtaine, certes c'est peu, mais cela vous donnera soit l'envie d'y aller pour le vérifier, soit cela peut-être vous fera rêver un tout petit peu.
D'ici quelques jours, je serais à Paris. Cela fait presque 8 mois de voyage. Je suis content de revenir voir mes amis mais en même temps je me dis que j'aurais pu rester quelques mois de plus...mais ça sera pour la prochaine fois. J'ai même une petite appréhension pour le retour, que je ne peux expliquer. Sinon que puis-je dire. Ce n'est pas un bilan que je vais faire, mais ce sont surtout des images qui vont me rester. J'ai l'impression d'en connaître moins que lorsque je suis arrivé, mais ça me fait la même chose chaque fois que je reviens d'un long périple. On part avec dces certitudes et on revient avec des doutes et beaucoup de questions parfois sans réponses. Je vais donc revenir mais en même temps mon esprit sera encore là-bas, du moins pendant un certain temps, en attendant peut-être de repartir..qui sait ..et où ?
Je dirais donc ''Heureux qui comme ..'' mais ça s'arrête là, car je ne pense pas que la suite ''qui s'en retourna plein d'usage et raison...'' s'adresse à moi particulièrement. Je n'ai jamais été vraiment raisonnable et ce n'est pas aujourd'hui à mon âge que cela va commencer.
L'automne est déjà bien entamé. C'est un peu comme la Toussaint. Il fait frais la nuit mais la journée le soleil brille et la température tourne aux alentours de 23 ºC.
Je pense que je vais arrêter d'écrire car je ne suis plus très loin de mon départ, sauf évènement exceptionnel.
Alors je vous dis à bientôt.
Cette semaine sainte à Salta c'était de la folie. Il y avait un nombre de touristes étrangers, mais surtout argentins assez impressionnant. Les processions duraient jusqu'à tard dans la nuit et comme celles-ci sont assez douces pour la saison, à 3 h du matin il y avait encore du monde sur la place principale. Il y avait aussi tous les artisans de la région qui sont venus vendre les objets qu'ils fabriquent. Il y a un des objets en terre cuite, en bois sculpté, des tissus, des bijoux, du cuir de bonnes qualité et à côté de ça la bimbeloterie que l'on trouve partout. Tout cela vient beaucoup de Bolivie( il faut dire que nous n'en sommes pas très loin, à peine un peu moins de 500km).
Je suis toujours en attente de ma carte qui ne devrait pas tarder.
Suis toujours à Salta peut-être encore une semaine car je n'ai pas encore tout vu dans cette région qui est vraiment belle. Sinon dans la ville toujours des manifestations d'enseignants et souvent des incidents avec la police. Jets de pavés ( ça me rappelle le bon vieux temps et gaz lacrimo) sur les flics.
Je me rends de plus en plus compte depuis que je suis là ( à Salta) de la pauvreté qui règne dans la capitale de cette province. Il suffit pour cela de s'éloigner du centre ville pour s'en rendre compte c'est vrai que la plupart des touristes restent au centre ville qui est très beau mais oublie de voir la misère aux alentours. La corruption règne en maître. Les politiques sont au centre, et c'est un système qui se nourrit de lui même, et si on accepte pas la règle on ne fait plus partie de ce système. J'ai renconté un journaliste de la radio du Nord de l'argentine et il m'a invité (mais il faut que j'accepte) pour m' interwiewer sur tout ce que j'ai vu en Argentine depuis plusieurs mois. Nous avons beaucoup discuter sur le côté social de ce qui se passe en Argentine. Comme je n'aime pas beaucoup les Péronistes et qu'il y en aura ça risque d'être assez chaud. Ici je ne peux tout expliquer. D'ailleurs il va y avoir des élections bientôt ( des gouverneirs de provinces et de la présidence de la république et N. Kirchner a de grandes chances de l'emporter.
D'ailleurs aujourd'hui à 15 h j'ai vu à TV5 Monde les résultats des élections en France et les débats qui ont eu lieu, mais pour moi c'est encore loin tout ça.
Il a plu une grande partie de la nuit, mais malgré cela ce matin il faisait 20 ºC. C'est quand même mieux que les 27 ou 28 tous les autres jours.
Aujourd'hui l'Argentine commemore le 31 ième anniversaire de la dictature. Les militaires ont pris le pouvoir en écartant Isabela Perón le 24 Mars 1976. Et la ville de Salta a payé un lourd tribu. Plusieurs dizaines de détenus-disparus, des assassinats fait par la A.A.A.( Alliance Anticommuniste Argentine), les bébés de disparus sont confiés souvent à des familles de militaires ou de policiers. Le gouverneur de la Province de Salta a disparu, évaporé, et on n'a pas retrouvé trace de son corps. Il y a plusieurs exécutions... et j'en passe. D'ailleurs la veille de mon départ de Mendoza, un femme de 31 ans qui avait été '' adopté '' a retrouvé ses grands parents biologiques. Il y a paraît-il au moins 800 enfants '' adoptés '' illegalement, après l'assassinat de leurs parents, et seulement 80 ont retrouvés leurs grands parents. Les assassins eux courent toujours.
Sinon c'est manif des profs et instits tous les jours depuis un mois ( j'ai appris ça hier soir).
Je suis donc à Cafayate depuis hier. Je suis en pays connu. Ici le début de l'automne est très chaud, mais lorsque le soleil se couche vers 19h30 (eh oui nous allons vers l'hiver avec des jours plus courts) il fait une douce fraîcheur et jusqu'à tard dans la nuit les gens sont dehors sur la place à profiter de ces instants de douceur. Les restaurants sont pleins de monde et la musique crachent ses décibels jusqu'à une heure très avancée.
Ce matin il y a une commemoration de l'anniversaire de la création de la police de la province de Salta. J'aime pas trop ce genre de chose mais j'ai voulu y assister pour voir comment cela se passait. Tout y est passé, Hymne national, musique militaire, défilé de militaires , de policiers...etc...Il y a même le curé qui était là et qui a béni tout ce monde. Tout le peuple présent a fait le signe de croix ( sauf moi bien entendu). Mais je dois dire que dans le défilé de policiers il y avait des jeunes femmes. J'aurais bien accepté de me faire interroger par l'une d'elles et avoir une fouille au corps complète, mais elle avait l'air un peu sévère et je crois que ça n'aurait pas marché. Dommage !!!
Toujours dans le même bled. Je dois dire qu'il fait une chaleur insupportable, surtout la nuit. Il y a bien un ciel de plomb mais il ne pleut pas, et cela m'a t'on dit depuis plusieurs années déjà, tout cela à cause du changement de climat. Je pense que je vais rester un ou deux jours de plus et puis je retourne à Salta pour aller plus vers le nord, en espérant qu'il fera meilleur. Sinon je fais des ballades de 2 ou 3 heures histoire de ne pas perdre la main ou plutôt le pied.
Je peux aujourd'hui me connecter sur mon blog . Je pense que c'était un problème de maintenance. Sinon je suis revenu à Salta depuis déjà Samedi dernier. Il faut dire qu'il m'est arrivé un petit ennui : j'ai perdu ma carte bancaire donc je ne peux retirer de l'argent mais heureusement que j'avais des chèques en $ et des € en liquide. J'ai fait le nécessaire donc je m'en fais pas trop. Dans un sens ça m'arrange de rester à Salta pendant la semaine sainte car il y a des processions tous les jours et cela dure parfois jusqu'à une heure du matin (sic) ! Il y a toujours les manifestations des professeurs et des instituteurs, alors parfois la procession religieuse rencontre celles des manifestants..c'est assez drôle.
Vous êtesà l'heure d´été depuis une semaine ce qui fait qu'il y a actuellement 5 h de décalage entre la France et l'Argentine. L'automne avance à grands pas mais la chaleur ici est parfois tempéré par des orages surtout la nuit. A 14h les gens font la sieste dans le parc mais je me demande comment ils peuvent dormir les cigales faisdant un bruit infernal.
Il y a eu des inondations assez catastrophiques à Córdoba, Mendoza, Rosario, Santa Fé, et aussi à BsAs. Peut-être vais-je changer mon plan de voyage, et aller au Paraguay...peut-être.
Je me plais beaucoup à Salta et je rencontre même des francais, car cela fait un bail que je ne parle pas francais. Ce qui est drôle c'est que je ne me rappelle plus comment sont les pièces de centimes d'euros. Enfin je m'y referais vite à mon retour.
Au fait beaucoup me demande quand serais-je de retour à Paris ? Si tout va bien car depuis que je suis ici j'ai reçu plusieurs messages de la compagnie aérienne qui me changeait les horaires, mais sinon normalement je débarque vendredi 11 mai à 10h50 . Ce qui fait que je serais chez moi vers le milieu de l'après-midi...pour un bon petit week-end.
Ciao et à plus.
J'arrive donc après 17 h ,et là je dois dire que je ne suis pas fatigué, puisque je pouvais m'allonger, mais tout de mêmel ce voyage était un peu long. Le bus que je devais prendre en correspondance est partie au moment où j'arrivais. Pas de chance, mais en même temps je suis bien content de revoir Salta. Il y fait chaud et il a plu le matin m'a t-on dit. C'est sûr que ce n'est pas la Patagonie, on se rapproche plutôt du tropique du Capricorne. J'en ai profité pour me faire couper la barbe que j'avais depuis plus de 2 mois ainsi que les cheveux qui commencaient à être un peu long. Sans le savoir j'ai été chez le coiffeur le plus à la mode de Salta. C'était bien et pas trop cher.
La question est que vais-je faire maintenant. ??? Je vais y réfléchir.
Eh bien pour le moment je ne sais ce que je vais faire. Je suis toujours à Salta, la ville qui me plait le plus après Mendoza. Je pense que je vais retourner vers Cafayate ou je vais rester quelques jours avant de partir pour un petit village nommé Angastaco. Ici il y a beaucoup de manifestations notamment des prof et instituteurs. Faut dire que leur salaire est plutôt très bas. Le gouvernement emploie une tactique( qui se fait aussi chez nous) de salaire assez perverse. Ils sont payés environ 400 pesos par mois( 100 €) et puis le reste au noir. Le noir peut être revalorisé mais pas le salaire de base. Ce qui fait qu'à la retraite ils ont pas grand chose. Les manifs durent jusque tard dans la nuit. La police n'intervient pas. Etant donné que c'est une ville touristique les gouvernants ne veulent pas trop sévir, mais c'est pas l'envie qui leur manque ( foi de profs avec qui j'ai pu discuter). Il y a eu des violences policères par le passé. Mais ça on en a l'habitude aussi chez nous.
Je ne parle des personnes âgées qui n'ont pratiquement rien et ne peuvent même pas se soigner. En théorie les soins sont gratuits, mais les délais d'attente sont longs et beaucoup meurent avant d'avoir été à l'hopital. J'ai même entendu plusieurs personnes dans des villes aussi differentes que Salta, Còrdoba, Mendoza m'expliquer que le gouvernement laisse mourir les personnes âgées ( retraite minimes ou pas du tout, soins lourds non remboursés ou peu ). Bien sûr il y a des gens qui ne se plaignent pas et qui ont tout, mais ce n'est pas la majorité. J'ai même l'impression qu'il n'y a pas de classes moyennes, ou très peu. Mais il y a aussi une corruption à très grande échelle, qui gangrène toute la société ( surtout les politiques, mais ça c'est la maladie de l'Amérique Latine). Tableau plutôt sombre de ce pays pourtant riche, et c'est en écoutant et en parlant avec les gens que l'on se rend compte de tout cela.
Je suis à Mendoza depuis une semaine et demain je pars pour Salta. Ici c'est vraiment chouette, la ville est douce, un climat certes encore chaud, mais une ville ou les gens savent vivre. Le matin café à l'ombre des platanes et grandes discussions avec les habitués. Ici on discute de tout et de rien, mais souvent de rien jusqu¡'a l'heure du repas. Puis ensuite vers 3 heures la ville se vide, plus personne, les magasins sont fermés, les gens sont chez eux, dehors la température atteint les 31 ºC. Tout le monde est chez soi, qui pour faire la sieste ou autre. Moi je suis le mouvement et je fais la sieste. Je rentre à l'hôtel je regarde la télé ( j'ai TV5Monde) et puis je dors ou me repose jusqu'à 18 h. La rue commence à s'animer vers les 7h30-8h et là il y a beaucoup de monde sur la place Independencia. Le soleil se couche vers 8 h et il darde ses derniers rayons sur les Andes toutes proches. La place se remplit de monde et les musiciens de tout style font leur apparition... La coeur de la ville commence à battre. Mais les bars et cafés sont vides jusqu'à 11 h minuit et à partir de là la vie commence et ce jusqu'au petit matin.
Ici l'automne va bientôt arriver. Les feuilles des tilleuls et des marroniers commencenr à jaunir. Les feuilles des platanes commencent elles ausi à tomber.
Demain je pars pour Salta et je m'efforce de partir et pourtant ici je me plais beaucouip. Pour la première fois je vais prendre un bus de 1ère clase avec lit à bord. Il faut dire que je quitte Mendoza à 20h30 et que j'arive à Salta le lendemain à 13h soit 17 h de voyage.
Ciao et à plus.
Puerto Madryn : Une petite ville de 72 000 h sur les bords de l'atlantique. Il y fait beau et la mer est belle. Il y a encore quelques touristes mais la plupart vont bientôt la quitter car les vacancees scolaires se terminent et l'école recommencent le 1 mars. Ils ne restera que ceux qui n'ont soit pas d'enfants ou les touristes étrangers. A priori je ne sais pas trop combien de temps je vais rester. Les baleines ont quitter la péninsule de Valdès il y a 2 mois et ils ne restent que les phoques, élephants de mer, pingouins... que j'ai déjà vu. Alors je ne sais pas. Mais c'est un lieu reposant et s'il y fait encore chaud, le vent tempère cette chaleur.La plage est très longue, et aussi très large. Il y a encore un peu de monde. Il faut dire que l'école recommence demain. Finis les vacances ! Pour eux, pas pour moi !
Je décide d'aller quand même faire un tour dans la péninsule de Valdès. Le petit bus part vers 8h30 ( nous sommes 9) et nous allons parcourir plus de 400 Km. Il faut dire que cette péninsule fait plus de 3730 Km2, et est une zone (encore ) classée au patrimoine de l'humanité. Il reste peu d'animaux marins, quelques pingouins de magellans que j'ai déjà vu par milliers... les baleines sont reparties fin décembre, et il restent encore beaucoup de phoques avec leurs petits qui apprennent à nager au bord de la mer. Les vagues les repoussent vers le rivage et c'est marrant à voir. Mais tout le monde attend l'orque qui viendra dévorer le petit imprudent. Mais point d'orque (les musiciens apprécieront). Ici c'est le seul lieu au monde où les orques vont presque jusque sur la plage pour attraper les phoques, ou autres animaux. Puis il s'en retourne dans l'eau en donnant de grands coups avec leur nageoire caudale pour se retirer de la terre ferme.
Tant pis, mais le paysage est très beau et sauvage à la fois. Un petit tatou se glisse parmi nous et fait le va et vien entre les uns et les autres. Il n'est pas peureux du tout et viens même manger dans la main de celui qui lui tend quelques graines. Je ne sais si c'est un herbivore ou un omnivore, mais c'est sympa comme bestiole et dire que pendant des années on les a chassés pour faire avec leur carapace les '' charangos''. ( petit instrument qui ressemble à une guitarre)
Il ya aussi beaucoup de guanacos ( mais j'en ai déjà vu pas mal) ainsi que des ñandus et leurs petits. Circuit un peu décevant, ça je le savais, et il vaut mieux venir de juin à octobre, pour voir les baleines. Ça sera pour une autre fois.
Ce soir à 22 h je pars pour Bahia Blanca une ville situé à 9 h de bus de Puerto Madryn en allant vers le Nord. Je vais donc quitter la province de Chubut et en même temps la Patagonie. Bien que cela soit une terre rude et violente par son climat, j'ai un petit pincement au coeur. Demain je trouverais la pampa. Mais en attendant je vais passer la journée à Trelew et Gaiman deux villes fondées par des Gallois.
Après une nuit de bus me voilà à Bahia Blanca. Bof, je ne reste ici que deux nuits le temps d'aller voir la petite ville de Pigüe. Les Aveyronnais connaissent. Petite ville fondée par des Aveyronnais vers 1880-1890.
Après je pense repasser à Mendoza, ville qui m'a beaucoup plu avant de remonter vers Salta et Posadas. Ensuite je verrai. Peut-être le Paraguay, le Brésil... ?
Je suis tout de même à 2411 km de Ushuaïa et à 1795 km de Posadas. Juste pour vous donner une idée.
Dimanche 4 mars
Je dois dire que j'ai pas passé une bonne nuit. Dans la chambre à côté un bébé a pleuré presque toute la nuit. Sa mère essayait de chantonnait pour l'apaiser, mais elle chantait tellement faux que cela devait énerver l'enfant. En effet dès qu'elle s'est arrêter l'enfant ne pleurait plus. Mais c'était sans compter sur le bar en bas. Il y eut de la musique toute la nuit. J'ai compris au petit matin pourquoi. C'était une boîte de nuit. Lorsque je descendis et demandait au patron de m'ouvrir la porte de l'hôtel, je suis rentré dans ce bar. Deux demoiselles en petite tenue jouaient au billard. Leurs deux tenues on aurait pu en faire juste un kleenex. En me retournant je vis un grand écran ou il passait un film porno. Il y avait une femme à genoux qui s'activait furieusement sur ce que la moralité, la pudeur ainsi que mon éducation judéo-chrétienne m'interdisent de vous raconter. Je trouvais une étrange similitude entre ces deux jeunes femmes qui jouqient au billard et ce que je voyais sur l'écran. Voilà ce que c'est que d'arriver au petit matin après avoir '' dormi '' dans un bus toute la nuit, les yeux dans le brouillard. Je suis tombé dans un hôtel qui doit faire de temps à autre hotel de passe. Tout ça pour aller à Pigüe, village fondé en 1884 par des Aveyronnais. D'ailleurs on ne s'y trompe dès que l'on arrive : rue de Rodez, rue Ayrinhac, Avenue Casey, Cabanettes, puis des noms d'entreprises Alaux, Fournier, Combes, Bras...Tout ça fait pas vraiment argentins. Je dois dire que mon nom n'est pas de vieille souche aveyronnaise non plus. Je ne risque pas de retrouver mon arbre géneálogique dans ce coin. Sinon c'est un village verdoyant avec des rues pavés ( 68 n'est pas encore passé), des rues et avenues larges et arborées.
D'ailleurs le soir en revenant j'ai discuté avec le patron au moins pendant trois heures. C'est un ancien batteur de musique jazz. Assez sympathique même s'il fait un peu '' maquereau'' sur les bords. '' No body is perfect '' disent les anglais. En tout cas on a bien rigolé ce soir là.
Ce soir je pars pour Mendoza. Je reviens dans une ville que j'ai beaucoup aimé après Bs.As. Certes cela fait près de 14 h de bus mais bon...! Dans le bus je suis à côté d'une Argentine vraiment désagréable. Donc je me mets à discuter avec une autre à côté et aussi avec un hollandais qui vit en France depuis longtemps. Il parle bien le francais...il était prof de francais à Amsterdam. Pendant une grande partie de la nuit nous avons discuté tous les trois. Au petit matin ( il est quand même 11h15) elle nous invite chez elle avec ses parents manger un '' asado''. C'était son anniversaire il y a quelques jours. Des gens vraiment sympa et chaleureux comme on aimerait en rencontrer plus souvent. Nous restons là des heures à discuter puis nous rentrons chacun à notre hôtel. Le Hollandais il s'appelle Sony a traversé une partie de l'argentine (celle du sud en vélo). D'ailleurs il va faire une virée vers l'Aconcagua durant 4 jours. Moi je reste à Mendoza. On doit se revoir au retour, et inviter les argentins dans un restaurant.
Il pleut sur Mendoza et déjà hier le temps était très orageux. Il faut dire qu'il fait tellement chaud et ça fait du bien un peu de pluie. Mon projet est de rester quelques jours ici et de partir vers Posadas et le Paraguay, mais je viens de lire dans les journaux qu'il y a une ''épidémie '' de dengue dans le nord et surtout au Paraguay. Comme je ne veux pas prendre de risques, je ne sais trop ce que je vais faire concernant les deux mois qui me restent.
